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Maximilien de Robespierre n’aura pas de rue ou de place à son nom dans la capitale, la majorité du Conseil de Paris ayant voté contre la demande présentée par Ian Brossat, président du groupe PC-PG. Une place au nom de Mohamed Bouazizi, du nom du jeune Tunisien dont le suicide par le feu a déclenché le soulèvement de la Tunisie, devrait être inaugurée prochainement dans le 14ème arrondissement.

L’élu communiste a défendu sa proposition visant à honorer «la figure la plus connue de la Révolution, celui qui le premier a parlé de ‘Liberté, Egalité, Fraternité’, celui qui s’est prononcé contre l’esclavagisme, pour le vote des juifs». La première adjointe, Anne Hidalgo, a répondu que «le sujet restait non consensuel», parce que Robespierre «est aussi l’homme de la Terreur». Elle a rappelé qu’après la guerre, la Ville de Paris avait attribué une place à Robespierre (du côté de la rue St Honoré) pour la débaptiser dès 1950. […]

Jean-Pierre Caffet (PS) est convenu que Robespierre était un personnage important auquel toutefois, étant lui-même profondément laïc, il ne pardonne pas d’avoir mis en place le culte de l’Etre Suprême. Une élue communiste a alors rappelé que le Conseil de Paris avait été moins laïc quand il s’était agi de donner à une rue le nom du pape Jean-Paul II, provoquant une double vague de réactions, rires d’un côté, indignations de l’autre.

Peu avant, le Conseil avait voté à l’unanimité le projet de donner le nom de Louis Aragon à la petite place triangulaire de la pointe ouest de l’Ile-Saint-Louis.

Le Figaro Europe 1

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