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Ancien enseignant en université, l’internaute helmut a également, à plusieurs reprises, pris des étudiants en flagrant délit de tricherie. «Le réel problème n’est pas tant la fraude, qui a toujours existé, que le traitement que l’on en fait», affirme-t-il. «Les profs refusent régulièrement de signer les PV de constat de fraude, pour ne pas avoir à s’embêter avec des formalités administratives», reconnaît-il. En cas de flagrant délit, le surveillant dresse un procès-verbal contresigné par les autres surveillants et par l’auteur de la fraude. Un dossier est alors ouvert et passe par les mains du recteur et d’une juridiction disciplinaire.

Une procédure pouvant prendre de longues semaines. «Le professeur auteur du rapport de fraude est généralement traité en bourreau sous l’œil complaisant du président. J’ai vu un président, professeur des universités, dire, en pleine section disciplinaire : “Moi aussi j’ai fraudé pour obtenir mes diplômes et alors ?“», rapporte l’internaute Jean F Chassaing, lui aussi témoin de triche lors d’examens d’État. Et d’ajouter : «Vous comprendrez que dans ces conditions les enseignants soient peu encouragés à saisir les instances disciplinaires où ils se font massacrer devant le fraudeur transformé en victime.» (…)

Le Figaro

(Merci à Gabelle)

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