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A30 ans, H., originaire de la République de Djibouti termine péniblement à l’université de Poitiers, où elle s’est inscrite pour la première fois il y a huit ans, sa quatrième année de sociologie.

Estimant que ces études qui n’en finissent pas ne démontrent guère de persévérance de la part de l’étudiante, la préfecture a décidé de ne pas lui renouveler son titre de séjour. Cette décision risque fort d’être annulée par le tribunal administratif.

En effet, a rappelé jeudi matin le rapporteur public, le préfet n’est pas là pour juger de la progression d’un étudiant mais pour sanctionner les fraudes éventuelles. Le magistrat, bien que concluant à l’annulation de la décision préfectorale, a tout de même rappelé que, pour un étudiant étranger comme pour un Français, « les études ont vocation à prendre fin un jour, même si l’université constitue pour certains un cocon douillet », évitant de basculer dans le monde du travail ou, pour un étranger de rentrer chez soi.

La Nouvelle République

Merci à biboux

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