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À Marseille, on n’a pas suffisamment de mosquées, mais on a des idées. Ainsi, à la rue de l’Académie (1er), c’est dans des… taxiphones que des fidèles s’agenouillent, tournés vers la Mecque, pour pratiquer la grande prière hebdomadaire. “Ces commerçants ont accepté de mettre leurs locaux à notre disposition pendant une demi-heure le vendredi. Cela permet d’abriter une partie des fidèles qui ne trouvent pas de place dans la mosquée”, explique l’imam.

Mais ces petites astuces sont loin de suffire à accueillir les quelque 140 000 musulmans pratiquants qui vivent à Marseille, dont une partie prie au centre-ville. La preuve chaque vendredi, devant les mosquées pleines à craquer de la rue Camille-Pelletan, de Belsunce, des Carmes et, malgré l’utilisation des taxiphones, de la rue de l’Académie, où des dizaines de fidèles s’agenouillent sur la voie publique. Ce qui est mauvais pour les cartilages, provoque des embouteillages, et pose des problèmes d’ordre public.

“C’est surtout l’image de l’islam qui en souffre. Les prières dans la rue nourrissent les partis extrémistes qui montrent les musulmans du doigt”, soulignent Abderramane Ghoul, président de l’association qui récolte les fonds pour la future grande mosquée de Saint-Louis. […]

La Provence

(merci à Latine)

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