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A l’occasion du Forum du partenariat algéro-français, qui s’est achevé mardi 31 mai, le quotidien Tout sur l’Algérie analyse les relations entre la France et l’Algérie.

Les sorties intempestives de l’actuel ministre français de l’Intérieur, Claude Guéant […] ne peuvent qu’inquiéter notre communauté émigrée pour laquelle l’État algérien ne peut que prendre fait et cause.

Alger et Paris semblent, encore une fois, avoir enterré la hache de guerre, pragmatisme politique et nécessités économiques obligent. Dans les deux capitales, les feux sont au vert. […] Les intérêts économiques des deux pays peuvent être le fer de lance de cette entente, voire de cette amitié algéro-française, tant souhaitée, tant attendue, à condition que, des deux côtés, l’on accepte de mettre quelques bémols aux susceptibilités, aux passions, aux rancunes. Un mariage de raison est souvent plus solide qu’un mariage d’amour. […]

Du côté algérien, les sujets qui fâchent et qu’on a mis de côté, comme d’habitude, sont nombreux : la repentance de la France pour les crimes de la colonisation dont le président Sarkozy ne veut pas entendre parler, les victimes des essais nucléaires français au Sahara que les autorités françaises semblent ignorer, la libre circulation des personnes, en termes plus prosaïques la question des visas, remise aux calendes grecques.

Côté français, la mise sur le devant de la scène, d’une manière récurrente, de l’affaire des moines de Tibéhirine, est un sujet d’irritation pour Alger. La position ambigüe de Paris, plutôt favorable au Maroc, sur la question du Sahara occidental, n’est pas bien perçue par les autorités algériennes, comme les déclarations sur les harkis. […]

TSA

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