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Dans la semaine un gang venu de Roumanie a été emprisonné pour 800 000 £ de fraude aux prestations sociales (plus de 900 000 €), Sue Reid nous révèle ainsi l’existence de cette faille dans le droit britannique qui permet à l’argent du contribuable de se dispatcher au goutte à goutte dans de superbes manoirs et des BMW, dans cette partie de l’Europe de l’Est.

Au coin d’une rue venteuse de Bradford dans le West Yorkshire, une femme porte un foulard en dentelle noire et tente de vendre des exemplaires du journal The Big Issue, magazine généralement vendu par les sans-abris.

Elle a voyagé 40 miles (plus de 60km) à travers les Pennines de Manchester, où elle vit avec ses huit enfants, pour vendre un maximum de copies à £ 2 chacun (2€30).

Les apparences sont trompeuses. Depuis 32 ans, Contessa Calinescu est un gitan Roumain et n’est pas sans-abri. En fait, elle a été conduit jusqu’à Bradford, en provenance de Manchester, où le loyer de sa maison est payée par les contribuables par le biais des prestations sociales. Elle réclame également près de £ 500 par mois en allocations familiales (plus de 570 €).

Comme des centaines d’autres femmes roms, elle exploite une faille dans la loi, afin de réclamer d’énormes quantités de prestations.

Les Roumains qui ont émigré en Grande-Bretagne ne sont pas autorisés à demander des prestations – contrairement à d’autres pays de l’Europe qui ont adhéré à l’Union Européenne trois ans plus tôt.

Mais grâce à une escroquerie sophistiquée, de nombreux Roumains ont contourné le système en prétendant être des vendeurs «indépendants» du journal Big Issue – un statut qui leur donne droit à un numéro de sécurité sociale et de fait leur permet de réclamer toute la panoplie des prestations d’aides sociales, tels que les paiements de loyer, conseils d’exonérations fiscales et les prestations pour l’enfant.

Selon le site internet du ministère du Travail et des Pensions, ces Roumains qui se réclament travailleurs indépendants peuvent prétendre à toutes ces prestations sociales.

En conséquence, les Roumains profitent joyeusement de notre générosité. Une organisation de conseils aux migrants confirme : «Le moyen le plus facile pour les Roumains d’avoir accès au système de prestations est de devenir « travailleurs autonomes ».

En résultat, les Gitans roumains voient la Grande-Bretagne comme une destination idéale, car ils essaient de fuir de la pauvreté et la discrimination dans leur pays d’origine.

Ils font rien d’illégal. Même ceux qui ne vendent que quelques exemplaires de The Big Issue ont le droit de puiser dans les prestations sociales, et des dizaines d’entre eux peuvent ainsi engranger d’énormes quantités d’aides de l’État qu’ils envoient en Roumanie.

En conséquence, une ville très spéciale, Ţăndărei, ancien avant poste poussiéreux de la capitale Bucarest, qui a été transformée par cette communauté prospère, en lieu désormais plein de nouvelles maisons, de BMW et de Land Rover.

En effet, certaines de ces maisons (peintes avec des couleurs criardes sommes toutes incongrues dans cette partie du monde où les agriculteurs utilisent encore des charrettes) semblent si chaleureuses qu’elles ont été comparés à à celles du riche quartier résidentiel américain de Beverly Hills.

Scotland Yard estime que plus de 100 maisons, dans une zone baptisée « Prestations Sociales Boulevard », ont été construites avec le produit de l’argent gagné illégalement ou par ces escroqueries en Grande-Bretagne.

Cette semaine, l’ampleur du problème a été exposé par l’arrestation de cette bande de Gitans roumains – dont certains possèdent une maison neuve à Ţăndărei – qui ont ainsi été emprisonné après avoir frauduleusement obtenu plus de £ 800 000 dans une escroquerie sophistiquée pour laquelle, un juge à la Crown Court de Southwark, décrit cela comme étant une « flagrante attaque contre notre système de prestations sociales ». […]

DailyMail

(merci à dude et aux lecteurs pour la traduction)

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