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On parle beaucoup, dans les milieux autorisés français, de la nécessité d’une grande prudence dans cette affaire DSK. On y réclame à grands cris de la retenue et l’on brandit à n’en plus finir le maître-mot de présomption d’innocence.De là à évoquer la possibilité d’une machination, d’un complot, d’un coup monté, il n’y a qu’un pas que certains franchissent sans trop s’embarrasser de scrupules ni de nuances :

« Un coup monté » (Bernard Tapie) ;
« Un complot international » (Michelle Sabban, strauss-kahnienne) ;
« Une machination » (Christine Boutin).

Et la présomption d’innocence de la victime présumée ? Or, ce faisant, c’est la présomption d’innocence de la victime présumée, cette jeune employée du Sofitel de New-York, qui est sans vergogne remise en cause par inversion des rôles. A quand le bon vieux coup de la femme violée qui l’aurait cherché ?

Car enfin, dans tous les cas, nous ne sommes pas là dans le simple registre du vague soupçon ou de la rumeur incontrôlée, mais face à des accusations précises pour des faits précis dans des circonstances précises à des instants précis. Et qui plus est corroborées par des témoignages antérieurs tout aussi accablants pour le déjà ex-candidat à la présidence. Comme celui de Tristane Banon, cette jeune femme qui s’épancha jadis sur ses démêlés musclés avec notre « séducteur impénitent » (selon ses proches).

Rue 89

(merci à Darkou)

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