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Dalil Boubakeur était de passage, hier, à Montpellier. A 70 ans, le recteur de la grande mosquée de Paris reste une figure de l’islam de France et une personnalité religieuse écoutée. Il s’est notamment rendu à la salle de prières du Petit-Bard – affiliée à la fédération de la mosquée de Paris – saluant ainsi le passage de témoin intervenu entre «l’ancien», Khatir Nedromi, et son fils Tahar pour la gestion du lieu de culte construit par la Ville il y a quinze ans. «C’est une façon d’avoir un rapport serein, confiant et pacifique avec l’Islam, loin des suspicions illégitimes.»

Et pour Dalil Boubakeur, en ces temps «d’islamophobie», l’expérience montpelliéraine doit être saluée.

Je rends hommage aux élus d’avoir su ériger des lieux de culte. Je pense à Georges Frêche. Il avait bien compris la souffrance des musulmans» estime-t-il. Et Hélène Mandroux, rencontrée dans la matinée, s’inscrit selon lui dans la même ligne, «conforme à la tradition française

A la veille du 8-mai, le recteur de la mosquée de Paris s’est d’ailleurs plu à rappeller l’implication des soldats musulmans sur les fronts de la Deuxième guerre mondiale.

Tout cela fait partie de l’histoire propre de la France. Où les musulmans ont gagné le droit légitime à être des citoyens intégrés, à part entière

Dalil Boubakeur a achevé sa visite par un dialogue avec le représentant régional du Crif, Hubert Allouche ainsi que le père D’Ivry représentant l’évêché.

Le Midi Libre

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