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Un Havrais de 35 ans, bénéficiaire du Revenu de solidarité active (RSA), a été incarcéré pour avoir frappé une salariée de la Caisse d’allocation familiale (CAF). Il avait déjà été averti après des injures.

«Dix-huit mois de prison, dont six mois avec sursis et mise à l’épreuve pendant une durée de trois ans » : à l’énoncé de ce délibéré au terme de son procès en comparution immédiate, Abdelhali Zeghoudi, Havrais de 35 ans, conserve le flegme dont il ne s’est pas départi tout au long des débats. Pourtant le tribunal correctionnel du Havre vient bien de décerner le maintien en détention de cet allocataire du RSA, (Revenu de solidarité active), condamné pour « violence sur une personne chargée d’une mission de service public, en récidive. »
Depuis l’agression, le vendredi 11 mars, la salariée est en dépression. Agée de 58 ans, elle n’a pas supporté ce nouveau dérapage de l’allocataire, déjà connu à la Caisse d’allocations familiales du Havre pour son insolence et ses insultes. L’ITT (incapacité temporaire totale) de la victime n’a cependant été fixée qu’à 7 jours par le médecin légiste.(…)

« Je conteste », répond l’allocataire. « Pourquoi cette dame vous mettrait-elle en cause ? » « Je ne comprends pas ». L’employée et plusieurs témoins ont entendu le Havrais l’insulter. Le magistrat énumère quelques injures, lancées avant et après la gifle :

« bonne à rien, salope, tu peux aller porter plainte espèce de sale p…! »

« Je conteste » répète cet habitant de la rue Jules-Bourgogne, quartier de Bléville.
Dans le box, l’allocataire n’en démord pas: « Il est possible que je me sois emporté, mais je conteste la claque. » La victime est choquée : « Ce Monsieur m’a bien donné une gifle. » Le président le questionne à nouveau : « Ne pensez-vous pas que la société a un problème avec une personne qui ne travaille pas ? » « ll m’arrive de travailler », réplique son interlocuteur. « Je parle de travail déclaré », conclut le magistrat.

Le procureur prend le relais : « Monsieur, où en êtes-vous avec l’héroïne ? » « Je ne consomme plus ». (…) « C’est la cinquième fois que ce Monsieur comparaît depuis 2000. Je requiers 1 an de prison dont 6 mois avec sursis et mise à l’épreuve, et le mandat de dépôt. »

Paris Normandie

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