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MM. Cointat et Frimat, sénateurs, ont été chargés d’une mission d’information effectuée en Guyane, Martinique et Guadeloupe du 17 Février au 4 Mars 2011. Dans leur rapport, ils décrivent “des défis de plus en plus préoccupants” pour les services de l’Etat.

Extraits sur la violence, dont la montée est jugée rapide :

La violence quotidienne est très présente en Martinique. Selon l’adjoint du commandant de la gendarmerie, un gendarme a sept fois plus de risque d’être blessé en opération que dans l’hexagone.

Selon les magistrats rencontrés en Martinique, la délinquance juvénile est très élevée et il existe une forte pression de la criminalité. La violence est extrême et armée.

Selon les magistrats rencontrés en Guadeloupe, ce département est le deuxième département le plus violent de France. (…) En zone police, le nombre de vols à main armée a augmenté de 72 % en 2010.

Le poids et la présence de l’immigration clandestine dans la société guyanaise se retrouvent dans les actes de violence. (…) Les services de police sont confrontés à une violence importante de la part des immigrés illégaux.


Extraits sur l’immigration clandestine, qualifiée de “défi permanent”

Alors que la population officielle guyanaise est de 220 000 personnes, on évalue de 30 000 à 60 000 voire 80 000 le nombre d’immigrés illégaux, soit de l’ordre de 20 à 30 % de la population totale.

Alors que la population officielle de Cayenne est de 57 000 personnes, il faut y ajouter environ 20 000 immigrés illégaux, soit une population totale avoisinant les 80 000 personnes, ce qui pèse lourdement sur les dépenses de la commune, en raison par exemple de l’impact financier de la scolarisation des enfants étrangers (construction de bâtiments scolaires et recrutement de personnels municipaux).

On constate même que de nombreuses familles qui habitent au Surinam, dans la commune d’Albina face à Saint-Laurent-du-Maroni, perçoivent des allocations familiales sans résider sur le territoire français.

A long terme, cependant, l’immigration irrégulière va s’avérer de plus en plus coûteuse pour l’économie et la société guyanaises, car les immigrés illégaux cherchent à s’installer sur le territoire de la Guyane et ne constituent pas une immigration de transit.

De nombreuses plaintes proviennent des administrés à l’encontre du comportement de ces populations brésiliennes, qui occupent de force et illégalement des terrains, et n’hésitent pas à menacer les habitants.

Extraits sur la justice qui est “dans un état extrêmement inquiétant” :

Compte tenu de l’ampleur de la violence, en Martinique comme en Guadeloupe, beaucoup d’affaires criminelles sont « correctionnalisées », alors que ce ne serait pas le cas pour les mêmes affaires dans l’hexagone. Même des vols à main armée passent en comparution immédiate.

L’immigration irrégulière est responsable de l’essentiel de l’habitat illégal en Guyane. (…) Aucun jugement ordonnant la destruction d’une construction illégale n’a été exécuté depuis cinq ans en Guyane.

Extrait sur la situation financière des communes jugée “toujours préoccupante”

De nombreux élus et partis, tout comme l’association des maires, ont signalé la difficulté des communes à faire face à la croissance démographique, alimentée en partie par une population immigrée très souvent irrégulière. (…) Les dotations de l’État ne suivent pas assez rapidement l’accroissement des besoins, d’autant qu’elles sont calculées sur la base des populations officielles, très inférieures aux populations réelles en incluant les étrangers en situation irrégulière.

Rapport dans son intégralité

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