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Nicolas Sarkozy reste confiant pour 2012. Les mauvais sondages n’entament pas sa confiance qui semble à toute épreuve.

Les Français ne me rejettent pas.

Les sondages sont obstinément mauvais depuis le mois de décembre. «Je ne comprends pas pourquoi Nicolas ne remonte pas», reconnaissait récemment un très proche du chef de l’État.

Pourtant le président continue de bluffer par sa confiance les élus démoralisés. Ces derniers jours, en observant ses adversaires sortir du bois, le chef de l’État s’est rassuré. «Il constate que le PS n’évitera pas une confrontation difficile entre Hollande, Aubry ou DSK», résume un proche. «Il reste aussi sceptique face aux candidats hors-sol», ajoute ce dernier.

«Une candidature se construit sur la longue durée, elle suppose une connaissance intime du territoire, il ne suffit pas d’une conférence de presse ou d’une émission de télévision», assure aussi l’un de ses conseillers, en visant aussi bien Borloo et Hulot que Villepin. De la prestation de Dominique de Villepin jeudi, qui présentait son projet pour 2012, l’Élysée a surtout retenu le départ du porte-parole de République solidaire, le député Daniel Garrigue. […]

Il renvoie sans cesse à ses impressions recueillies lors de ses déplacements en France : «Les Français ne me rejettent pas», dit-il. Moins médiatisées, ces sorties bihebdomadaires sont même prises au sérieux par certains élus d’opposition. Le député communiste André Chassaigne a suivi le déplacement présidentiel à Issoire, dans le Puy-de-Dôme : «On n’a pas encore gagné», a-t-il glissé à l’oreille de l’un de ses collègues socialistes. «Il tricote une campagne de proximité qui me rappelle celle de Chirac en 1994», note, de son côté André Rossinot, le maire radical de Nancy, qui l’a suivi récemment dans un déplacement en Bretagne. […]

«Nous devons continuer à être offensifs !», a-t-il encore redit récemment à un visiteur du soir. Sur le fond, cela veut dire qu’il continuera de réformer, flamberge au vent. Sur la forme, c’est un ordre clair pour que la majorité soit en ordre de marche. Et de ce point de vue, le message aux élus radicaux ou villepinistes est clair : «S’ils quittent la famille, ils n’auront plus d’investiture aux législatives.»

Le Figaro

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