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Le Haut conseil à l’intégration (HCI) a rendu public jeudi 14 avril un rapport sur l’intégration des immigrés en France, dans lequel il propose que les flux migratoires soient dirigés dans les régions où les populations immigrées sont moins présentes. Pas de limitation donc, mais dispersion.

Désormais, certains immigrés se transmettent presque les appartements de père en fils. On ne veut plus avoir des quartiers où des gens de la même origine vivent dans des immeubles entiers. (Patrick Gaubert, président du HCI)

Le HCI, qui veut se mettre à l’abri de toute controverse, précise cependant qu’il continue à s’opposer aux statistiques ethniques, mais estime que ces données permettront de mieux «appréhender la réalité française», et notamment de mesurer la «concentration des immigrés dans certaines régions».

Et pour cause, l’instance défend l’idée de ne plus accueillir, dans les années à venir, de nouveaux étrangers là où la capacité d’accueil serait insuffisante du fait d’une trop grande proportion de population issue de l’immigration. L’Insee serait chargé, lors du recensement, de recueillir le lieu de naissance de la personne et de ses parents. […]

Les offices HLM devraient ainsi veiller à répartir les demandeurs de logements, de manière à éviter les regroupements communautaires. Le Haut conseil suggère également que le droit au logement opposable (Dalo) ne soit plus applicable dans les zones urbaines sensibles, afin de ne pas toujours orienter vers les mêmes quartiers les populations en difficulté.

La Croix

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