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Addendum 9/04/11 : Guy Carlier vs “Le Nouvel Obs ou l’air de la bêtise”

Nolwenn Leroy pétainiste ?

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Addendum du 07/04/11 :

“On refait le monde” (RTL) avec Elisabeth Lévy, Guislaine Ottenheimer, Roland Cayrol, Yves Thréard

La nostalgie d’une France qui s’en va et à laquelle les gens sont attachés.” Roland Cayrol

Ecouter à partir de 26′

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Indigne“. C’est de cette manière que Nolwenn Leroy qualifie “le procès d’intention” que lui dresse un article du Nouvel Observateur, titré Nolwenn Leroy, la Breizh attitude, paru dans l’hebdomadaire, le 10 mars dernier. La chanteuse française, dont l’album de reprises de chansons bretonnes, intitulé Bretonne, remporte un franc succès, s’insurge, dans un droit de réponse publié, jeudi, dans le Nouvel Observateur, du fait que “l’auteur de cette page” établisse “une corrélation entre le succès de cet album et la montée dans les sondages du Front national“.

Il m’est imputé d’avoir opportunément pris le parti du régionalisme au moment où la majorité des Français redoutent la mondialisation“, s’irrite Nolwenn Leroy, se déclarant “extrêmement choquée par ce procès d’intention que je trouve indigne“.


L’artiste réagit, ainsi, à la manière dont elle est décrite, dans l’article du Nouvel Observateur

Tf1.fr

 

10/03/11 : Article de Fabrice Pliskin dans le Nouvel Obs

Qui a dit que le multiculturalisme était un échec en France? Voyez comme il fait la roue au Top 50. «Bretonne», le disque de Nolwenn Leroy, est numéro un des ventes avec 500 000 exemplaires vendus.

La pochette montre la chanteuse à 5 ans, en Bigouden, comme une preuve génétique de sa bretonnante traçabilité. Garantie née coiffée. Après le bébé-éprouvette, le bébé-cornette. De toute évidence, le fichu de Nolwenn se porte mieux dans l’opinion que celui de Diam’s.

L’ancienne gagnante de «la Star Ac» reprend des airs traditionnels, en breton ou en français: «Tri Martolod» et «la Jument de Michao», popularisés dans les années 1970 par Alan Stivell et Tri Yann, «Brest» de Miossec ou «le Bagad de Lann Bihoué» de Souchon.

Loin des évanescentes «Frontières» de l’universaliste Yannick Noah, cet Arthus-Bertrand aux pieds nus («Il n’y a, vu du ciel, aucune ligne sur la terre»), Nolwenn Leroy, droite dans ses sabots, s’enivre de cadastre, d’ancrage et de toponymie: «Qui voit Ouessant voit son sang.» Gâtisme hors sol contre saga britannica. Quand elle n’inhale pas avec extase «l’odeur de la bouse mouillée», cette Finistérienne au nom si peu républicain oppose une fin de non-recevoir à l’expérience jacobine: «Je ne serai jamais ta Parisienne», chante Leroy sur des paroles de Miossec. Paradoxalement, à la radio, quand elle chante «Ur plac’h yaouank am eus kavet…» avec son accent breton digne de Shakira («Suite sudarmoricaine»), elle s’inscrit dans le quota de chansons d’expression française.

(…)

Avec son prénom de sainte décapitée, Nolwenn affiche un pedigree de la vieille roche.

Née à Saint-Renan, son père, Jean-Luc Le Magueresse, est un ancien footballeur professionnel de Brest et de Guingamp. D’aucuns blâmeront son adolescence auvergnate, mais personne n’est parfait.

Le Nouvel Obs

(Merci à Chiron)

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