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Un hommage national est rendu mercredi 6 avril au poète et homme politique martiniquais, décédé en 2008

L’homme ne goûtait guère les honneurs, mais sans doute aurait-il apprécié la compagnie posthume de Hugo, Zola et de tant de « grands hommes » ayant partagé son combat pour l’égalité et la justice, par l’écriture et l’action politique. Aimé Césaire (1913-2008), poète et dramaturge martiniquais, chantre de la négritude et penseur de la décolonisation, fera mercredi 6 avril son entrée au Panthéon.

Pour respecter sa volonté, son corps restera aux Antilles et une inscription sera dévoilée dans la crypte du monument républicain, entre les dédicaces à la mémoire de Louis Delgrès et Toussaint Louverture, héros de la lutte contre l’esclavage.

« Notre père est bien à sa place, entre ces deux grandes figures », estime Michèle Césaire, l’une de ses filles. Pour Jacques Césaire, son fils aîné, « le plus bel hommage » reste toutefois que son œuvre soit « publiée et diffusée, lue et relue dans les écoles ».

La Croix

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