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Il devient impossible de vivre dans cette rue. La police y a perdu pied et les autorités locales ont baissé les bras. Désormais, ce ne sont plus ceux qui mettent le bordel qui sont obligés de partir, mais des habitants tranquilles qui ont peur et qui ne supportent plus les invectives, les insultes et les incivilités », explique un riverain hors de lui et qui voit avec appréhension arriver les beaux jours. «   Avec l’hiver, nous avons eu un peu moins de bruit, mais, dès les premiers rayons de soleil apparus, le bas de cette rue va devenir la salle à manger de tout un lot d’habitants et, de nouveau, ce sera invivable. » Mise en cause, la communauté gitane qui vit dans cette rue et qui semble avoir des problèmes de communication avec le reste des habitants de cette travée biterroise.

(…) « Mon frère a été agressé à deux reprises. Il n’admettait pas de voir cet axe devenir une aire de jeu, assure encore Robert Escot.   Les fauteurs de trouble se sont révoltés parce qu’il demandait un peu plus de respect. Ils l’ont frappé pour toute forme de réponse. Dans Béziers, la rue Canterelles, c’est Beyrouth. Plus personne ici ne comprend que l’on puisse en faire autant sans jamais être inquiété. »

(..) La semaine dernière, la crèche de cette rue qui, n’ayant pas été respectée, a dû être protégée des projectiles en tout genre par un grillage, a subi de nouvelles incivilités. Le tableau électrique a été dégradé et les enfants se sont retrouvés une matinée complète sans chauffage et au frais. De quoi agacer un peu plus des habitants au bout du rouleau.

MidiLibre

Merci à Trencavel

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