Fdesouche

04/04/11 :

Robert Ménard a avancé au 24 avril la parution de son livre polémique Vive Le Pen et poursuit sa collaboration sur RTL et i>Télé.

Jacques Esnous, directeur de l’information de RTL, et Albert Ripamonti, patron de la rédaction d’i>Télé, ont reçu Robert Ménard, chroniqueur et ancien responsable de Reporters sans Frontières, afin qu’il s’explique sur son livre Vive Le Pen et les propos qu’il tient sur le Front National. Ni l’un ni l’autre lui ont demandé de mettre fin à sa collaboration. « J’ai toujours été libre de mes propos sur i>Télé qui connait parfaitement la règle du jeu, à savoir que la liberté d’expression implique sa part de polémique, confie Robert Ménard. Albert Ripamonti et Jacques Esnous n’ont pas changé de position à ce sujet. Ils voulaient procéder à un tour d’horizon et comprendre pourquoi le livre que je m’apprête à publier provoque une telle levée de boucliers. »

Tv Mag

Acheter le livre de Robert Ménard

 

 

02/04/11 :
Réaction de Robert Ménard

On pardonne tout à un intellectuel marxiste qui continue de soutenir le Chine Populaire, on ne pardonne rien à un intellectuel qui se situerait dans la mouvance de Marine Le Pen.

Monsieur Mélenchon est moins dangereux pour la démocratie que Madame Le Pen, je n’en suis pas sûr.

01/04/11 :

« Europe 1 soir » : Chronique de Claude Askolovitch

L’édito de Laurent Joffrin : “Adieu Ménard”

Le voilà donc lepéniste. Tout est possible en ce bas monde. Il avait commencé chez Trotski, le voilà chez Maurras. Il a créé « Reporters sans frontières ». Il n’aime plus les reporters, trop à gauche, il s’est converti aux frontières, qui doivent arrêter les arabes. A près de soixante ans, il considère, donc, qu’il s’est trompé toute sa vie. Il veut réhabiliter la peine de mort. A-t-il lu Hugo ? Sait-il que les pays où elle est appliquée ne sont pas plus sûrs que les autres ? Veut-il faire marcher la civilisation à reculons ? Il veut défendre les électeurs lepénistes méprisés par l’intelligentsia. Mais ce n’est pas les mépriser que de les contredire. Au contraire, cette démagogie qui consiste à adopter les idées fausses du peuple en croyant le servir est le pire des mépris. Ménard n’en a cure. Il a rompu avec les intellectuels assis. Il marche…


Le Point : RTL prend ses distances avec Robert Ménard

La direction de la station RTL n’a pas apprécié les déclarations pro-FN du chroniqueur de On refait le monde. Et s’interroge pour la suite…

Robert Ménard est sur la sellette chez RTL. Ses déclarations en faveur du vote Front national proférées à l’antenne, dans On refait le monde, le 21 mars ont suscité une certaine émotion. “Jacques Esnous, le directeur de l’information, l’a reçu pour le lui signifier. Christopher Baldelli, le directeur de RTL, réfléchit aux suites à donner”, fait savoir la station au Point.fr. Autant dire que pour Robert Ménard la collaboration à venir avec RTL semble largement compromise.

(…) La direction de RTL redoute, en outre, les remous que pourrait provoquer le prochain pamphlet à paraître de Robert Ménard, dont le titre “Vive Le Pen !” fait craindre de nouvelles polémiques. RTL accueille déjà sur son antenne Éric Zemmour, récemment condamné pour provocation à la discrimination. La station du groupe allemand Bertelsmann n’a pas forcément envie de charger la barque, notamment en raison de son slogan “Vivre ensemble”. “Il ne faudrait pas qu’on vire au Vivre entre nous”, glisse-t-on au sein de la rédaction de RTL.

31/03/11 :

Dans ce pamphlet, l’ex-patron de Reporters sans Frontières part en guerre contre la petite élite qui “traite les électeurs du FN comme des crétins égarés”. Une conversion médiatique qui risque d’enchanter les frontistes. Par Marie Guichoux.

Cet article a été publié dans Le Nouvel Observateur du jeudi 31 mars, sous le titre: “Dans les filets de Marine?”

Qu’arrive-t-il au petit père des reporters ? Agité des justes causes, agent provocateur des droits de l’homme, Robert Ménard s’était hissé au top de la notoriété en défendant la liberté de la presse sur tous les fronts. Il a tiré sa révérence de Reporters sans Frontières à 55 ans, pour ne pas finir comme retraité de son ONG. Deux années, presque trois ont passé et ses amis de gauche ne reconnaissent plus « Bob ». Bien sûr, ils savent son goût pour les saillies, ses réflexes dogmatiques, son côté anar despotique, ils l’ont éprouvé à RSF, mais l’entendre, lui, se faire l’avocat de la peine de mort, souhaiter que ses enfants ne soient pas homosexuels et, au lendemain du premier tour des cantonales sur RTL, « approuver» les électeurs du Front national, ils en sont restés bouche bée. L’impétueux n’en avait pas fini : « Quand on a vu l’affaire MAM à droite et Guérini, le conseiller général des Bouches-du-Rhône, à gauche, on peut se poser des questions sur cette classe politique-là. »

Hé, Bob, où vas-tu ? Serais-tu de ces passeurs d’idées tombés dans les filets de Marine ? Ce n’est pas le petit pamphlet – une vingtaine de pages – qu’il met actuellement sous presse dans sa maison d’édition Mordicus qui va les rassurer. Le titre en est : « Vive Le Pen ! », sortie prévue le 5 mai. Ainsi, il aurait abjuré, se demande la bobosphère médiatique. A moins qu’il ne se soit joué d’eux. Ou de lui-même. […]

Le Nouvel Obs

(merci à Veritas)

Fdesouche sur les réseaux sociaux