En Côte d’Ivoire, le viol comme arme de guerre civile
Alors que les hommes se disputent violemment le pouvoir, les femmes pâtissent discrètement du conflit. En Côte d’Ivoire, pays déchiré entre pro-Ouattara et pro-Gbagbo, le viol est utilisé comme arme de guerre. Gaëtan Mootoo et Salvatore Saguès, deux chercheurs d’Amnesty International en charge de l’Afrique de l’Ouest, ont enquêté sur le sujet.
Dans un camp comme dans l’autre, on profite de l’escalade de violence pour détruire les populations, moralement comme physiquement. Le but ? Affaiblir le camp adversaire. Salvatore Saguès parle d’humiliation :
« On viole des femmes, des fillettes de 5-6 ans aux vieilles dames de 60 ou 70 ans. Et le fait que des femmes de tout âge soient victimes de ce genre d’actes montre bien qu’il y a une volonté de rabaisser la femme et la communauté dans son ensemble. »
Gbagbo mobilise ses troupes
Plus de 200.000 personnes ont fui un quartier d’Abidjan en raison d’importants combats dans les rues, selon l’ONU.
(Merci à XXX et Erwann)