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Sur les 800 tonnes de cocaïne d’Amérique du Sud, zone exclusive de sa production, 400 sont destinées au marché européen. Face à la mobilisation internationale dans les Caraïbes et notamment de l’antenne de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Octris) à Fort de France, c’est par l’Afrique de l’Ouest que transitent désormais les stupéfiants. Depuis 2004, le Golfe de Guinée est, en effet, devenu une zone majeure de rebond de la drogue en raison de la faiblesse des États dans cette région.

Là, la route de la cocaïne emprunte celle du cannabis depuis l’Afrique du Nord et le Rif marocain par go-fasts ou avions.

“Les trafiquants s’adaptent continuellement. Ce sont des criminels hautement spécialisés et pour y répondre, il faut des professionnels hautement spécialisés. C’est dans ce but qu’ont été créées les Jirs (juridictions interrégionales spécialisées) », explique-t-on au parquet de Marseille.

Depuis la création de la Jirs de Marseille il y a sept ans, 2,2 tonnes de cocaïne et 70 tonnes de cannabis ont été saisies dans le grand Sud-Est. Difficile de déterminer la quantité réellement destinée au marché français car la majeure partie de la cocaïne poursuit sa route vers l’Europe du Nord, principalement le Royaume Uni et les Pays-Bas, pour y être vendue et revendue, parfois même réacheminée en France.

La Provence

(Merci à Renaud84)

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