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À l’occasion du dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France Richard Prasquier, son président, s’inquiète de la montée de l’islamisme en Europe et affirme sa volonté de lutter contre contre le FN.

C’est une chose de s’opposer aux radicalismes, à l’islamisme qui progresse en Europe. Une autre de rejeter l’islam et de jeter le soupçon sur tous les musulmans. Le Crif prône à l’inverse le dialogue, la tolérance.

Les actes antisémites ont baissé en 2010. Êtes-vous moins inquiet?
La situation reste tendue. Nous avons encore répertorié 466 actes en 2010. Les auteurs sont plus jeunes et plus violents que par le passé. Le phénomène s’est ancré dans certaines banlieues ces dix dernières années. La répression est nécessaire mais elle ne suffit pas. Il n’existe qu’un seul rempart contre l’antisémitisme: la République, qui fait partager ses valeurs à toutes les convictions religieuses. Mais ce modèle est menacé. Par le relativisme, qui affaiblit ses défenses, et par l’islamisme, qui veut placer la charia au-dessus de la loi de la République. La communauté juive reste attachée à son identité, mais au sein de la République, laïque, où la religion intervient dans la sphère privée.

À un an de la présidentielle, le Crif s’est-il positionné sur l’arrivée de Marine Le Pen à la tête du FN ?

[…] ; je ne vois pas de différence entre la fille et le père, si ce n’est l’apparence. Elle a l’habilité d’être moins provocatrice. Mais je connais le passé des membres de son entourage. Leurs méthodes reposent sur la dénonciation et la stigmatisation d’une population. Ce ne sont peut-être plus les Juifs, mais cela ne saurait me satisfaire…[…]

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