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Installées depuis samedi dans les anciens locaux de l’école Jeanne-Hachette (lire nos éditions des 6 et 7 février), les trois familles originaires de pays de l’Est, sans papiers et logements, soutenues par diverses associations, étaient hier après-midi devant la préfecture.

Une délégation de représentants a été reçue par le bureau du préfet : « On nous a écoutés et nous avons pu expliquer la situation, précise Françoise, la porte-parole de Bouge toit, l’association à l’origine de l’occupation de l’école fermée depuis deux ans. Nous avons souligné que cette action n’était que le début de quelque chose et rappelé qu’en matière de logement, le préfet avait un droit de réquisition ».

Toujours pas de gaz
Reçus quelques heures auparavant en mairie, les représentants se sont vus opposer un refus d’installer le gaz, « pour une question de sécurité ». Et pas de gaz implique ni chauffage, ni eau chaude.

L’occupation des locaux continue donc dans ces conditions, loin d’être idéales, mais toujours meilleures que celles dans lesquelles vivaient ces familles jusque-là (caravanes…). En attendant des réponses et solutions administratives pour des logements et papiers en règle, sur place, dans le bâtiment scolaire occupé par onze personnes, dont cinq enfants et une femme enceinte, la vie s’organise. Nuit et jour, des membres de Bouge toit et des sympathisants se relayent pour ne pas les laisser seuls, au cas où l’on viendrait les déloger. Les bénévoles amènent par ailleurs, à tour de rôle, les enfants scolarisés à Argelès, ville où les familles vivaient jusqu’à présent. En espérant rapidement régulariser cette situation.

L’Indépendant

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