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Le dispositif d’enseignement en zone prioritaire, CLAIR, imaginé par le gouvernement a été expérimenté dans différents collèges. Certains, comme Versailles à Marseille, réclame grève à l’appui, d’en sortir.

Un quartier paupérisé, des rues lépreuses, une impasse qui mène à un collège coincé sous une passerelle autoroutière : Versailles, dans le 3e arrondissement de Marseille. Après avoir connu les fastes d’un établissement de prestige, le lieu périclite dans les années 1990. Aujourd’hui, il fait parti des 14 collèges de l’académie à expérimenter le dispositif CLAIR, collège, lycée, ambition, innovation, réussite. Derrière l’intitulé clinquant, un outil imaginé par le gouvernement dans la foulée des états généraux sur la violence à l’école. Les établissements sont choisis selon leur « degré de violence ».

« comme c’était expérimental et que cela pouvait permettre d’explorer de nouvelles pistes de travail avec les élèves, j’ai joué le jeu. En plus, cela me semblait être une certaine reconnaissance de mon engagement social auprès des élèves… » Depuis, le prof de français a déchanté et rejoint la cohorte des enseignants grévistes demandant la sortie du dispositif.

L’expérimental doit être généralisé sans que l’on n’ait jamais rien signé, sans que l’on n’ait jamais eu la moindre réponse à nos questions sur le dispositif… En fait, on veut nous transformer en petit chef.

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La Marseillaise

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