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Condamné à seize ans de réclusion en première instance, Mohamed Baradj continue de clamer son innocence.

Dans le box avec un interprète, l’accusé cheveux ras et blancs, vêtu d’ un gilet gris, écoute en hochant la tête le compte rendu de l’enquête de personnalité qui a été réalisée sur lui. Mohamed Baradj, 67 ans, comparaît ce matin devant la cour d’assises d’appel de la Gironde qui doit le rejuger pour assassinat.

Le 20 février 2006, le corps sans vie de Karim El Krerarfi, 44 ans, avait été découvert dans le quartier de Basseau, à Angoulême (16). La victime avait été atteinte par un projectile tiré à bout portant en pleine tête. […]

Sud Ouest

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