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« Avec une hospitalisation à temps, elle aurait pu vivre bien plus longtemps, j’en suis persuadé », explique Gérard Boschard, le mari de Bernadette, soixante ans, atteinte d’un cancer a priori sans issue et qui souffrait depuis deux semaines d’une infection pulmonaire.

À plusieurs reprises, la famille de cette jeune retraitée qui gémissait de douleur, ainsi que son médecin traitant ont fait le siège du service des urgences de l’hôpital de Perpignan pour qu’elle soit prise en charge. Mais à chaque fois, ils ont essuyé un refus parce que l’hôpital ne pouvait pas l’héberger. [….]

« Le seul argument des médecins pour la renvoyer à la maison c’était qu’ils n’avaient pas de lit pour elle », poursuit l’époux entre chagrin et colère.[…]

Ma mère a passé plus de six heures dans un couloir sur un brancard collé contre le mur. Aussi bien elle pouvait mourir dans ce couloir » raconte Prisca, la fille aînée. « Le médecin urgentiste a estimé qu’elle pouvait retourner chez elle avec des antibiotiques dans la mesure où une consultation était déjà programmée trois jours plus tard », répond le Dr Kara-Slimane

La Dépêche

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