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Petit fils du fondateur des frères musulmans, le théologien d’origine égyptienne Tariq Ramadan, était l’invité ce matin de Jean-Michel Apathie. Conscient que la conquête politique est faite de patience, Ramadan s’est efforcé de ne pas citer le mouvement comme alternative crédible à Moubarak se disant subtilement favorable à un plan B qui satisferait Américains, Egyptiens et même…Moubarak.

D’origine égyptienne, depuis le début du week-end, le professeur d’études islamiques Tariq Ramadan fait, comme à son habitude à chaque soubresaut dans le monde musulman, la tournée des plateaux télés et studios radios.
Gendre idéal de l’islam, philosophe et accessoirement petit fils du fondateur des Frères musulmans, Tariq Ramadan était ce matin au micro de Jean-Michel Aphatie.

Dans un long tunnel, avec la subtilité qu’on lui connaît, Ramadan ne fera que minimiser la force et et la radicalité du mouvement des frères musulmans : « D’abord ce n’est pas un mouvement politique, c’est un courant divers. Certains sont très proches de ce qu’et devenu l’AKP en Turquie. Ils ont beaucoup évolué sur la question de la démocratie et la question des femmes. D’un point de vue statistique le mouvement islamiste ne représente pas plus d’un tiers des courants politiques d’opposition même si c’est fort. Il n’a pas la majorité mais il essaye de se placer dans le mouvement qu’il n’a pas décidé et qu’il n’a pas orienté, comme c’est le cas pour toutes les autres forces politiques. Il ne faut pas que l’on se trompe en diffusant l’idée que si ce n’est pas Moubarak, ce sont des islamistes qui prendront le pouvoir ».
Il a insisté sur le fait que Ben Laden désignait les Frères musulmans comme un ennemi, comme pour mieux mettre en valeur la « modération » de ce courant.

Marianne2

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