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Pour le procureur général de la cour d’appel, les nouvelles mesures sont loin de résoudre le vaste et « grave problème » de l’exécution des peines.

120 000 peines de prison ferme notifiées ne sont pas exécutées en France, dont 3 500 dans la région

« Le nombre de bracelets électroniques a été multiplié par dix, mais il en faudrait cinq fois plus pour lutter efficacement contre les récidives », a martelé Jacques Beaume hier. Interrogé sur les moyens consacrés au suivi judiciaire, hier lors du point presse semestriel de la cour d’appel de Colmar, le procureur général Jacques Beaume p ointe du doigt « un vrai problème » et « la grave question » de l’exécution des peines.

Au SPIP (service pénitentiaire d’insertion et de probation) mais aussi, plus largement et pour ce qui le concerne, au sein des juridictions alsaciennes : « 120 000 peines de prison ferme notifiées ne sont pas exécutées en France, dont 3 500 dans la région ».

Un chiffre qu’il commence par relativiser : 20 à 25 % des individus sont recherchés par les forces de l’ordre, 50 % des dossiers sont en cours de traitement par le SPIP ou le juge d’application des peines (JAP), et 10 % sont « en train d’être mises à exécution » par le parquet. « Mais on exige une visibilité à 100 % dans la lutte contre la récidive, alors que les moyens ne suivent pas pour éviter les échecs et les drames.

L’Alsace

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