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Dans le box des prévenus, Hassan El Aissaoui : il est détenu à la maison d’arrêt de Valence pour une autre affaire et a à son actif pas moins de 16 mentions pour violences, vols. Romain Susini l’accuse de l’avoir soumis à un racket pendant plus de trois ans, depuis 2007. Entre ces deux-là, s’est jouée, semble-t-il, une histoire de forte emprise psychologique. Avec d’un côté un vrai caïd local et de l’autre une personnalité fragile et vulnérable.
Difficile de comprendre en effet pourquoi la victime a accepté de se soumettre à la loi du premier, jusqu’à lui remettre près de 17 000 € au total, allant jusqu’à souscrire un prêt sous sa menace. Agressions physiques, sms vengeurs, menaces, tout était bon apparemment à El Aissaoui pour terroriser le boulanger célibataire qui vivait chez ses parents. Oui, mais voilà la plupart du temps le racket se déroulait au petit matin, alors que la victime se rendait à son travail, et sans aucun témoin. Pas non plus de certificat médical ni de certificat d’employeur pour appuyer les faits.
Et à en croire la défense de Me Fort, une enquête complètement bâclée par la gendarmerie. Pourquoi ainsi les plaintes réitérées, déposées par la victime, n’ont-elles jamais abouti ? Bref, même si le casier d’El Aissaoui l’accable, même si “on est là dans une affaire de racket ordinaire” selon Emery, le dossier présente beaucoup d’imprécisions.

Le Dauphiné

(Merci à Phil)

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