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Le rendez-vous est fixé dans Chauny, non loin du centre-ville, et lorsqu’il arrive, nous sommes très loin de la caricature du néonazi en puissance. Pas de crâne rasé, pas de rangers, pas de vêtements estampillés d’une marque bien déterminée, très loin des clichés, Charles* arbore le look d’un jeune d’aujourd’hui.
Le lycéen se revendique patriote et nationaliste, mais sans haine de l’autre. Il a accepté une entrevue afin d’expliquer les positions de cette majorité silencieuse.

Comme partout, Chauny est victime de la mondialisation, de la situation économique, je prends l’exemple de la fermeture de Nexans et de l’islamisation grandissante. Et puis il y a le fait que si un Maghrébin critique la France et ses habitants, rien ne lui arrive, alors que si nous critiquons, par exemple, trop de mélanges, nous passons tout de suite pour des racistes.»

Nous vivons dans une société avec des gens d’une autre culture à qui l’on demande de s’intégrer, mais, aujourd’hui, ils s’imposent. Nous sommes dans un pays de tradition catholique, nous laissons crouler des églises et nous finançons des mosquées. Je ne suis pas xénophobe, ni raciste, encore moins néonazi ou je ne sais quoi. Je suis patriote et nationaliste, je suis pour la préférence nationale sans haine pour l’étranger et je ne trouve pas normal que, pour certains, la loi de Dieu soit supérieure à celle de la République.»

* À la demande du témoin, le prénom a été changé.

L’Union

(Merci à Junior94)

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