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Après la polémique qui a conduit le ministre de la culture, Frédéric Miterrand, à supprimer la célébration du cinquantenaire de la mort «du plus grand de nos écrivains au vingtième siècle», Paul Giacobbi, député (Parti radical de gauche), président du Conseil exécutif de Corse, défend Céline, «cet immense écrivain».

Si nous devions ne pas célébrer les grands personnages qui ont partagé des idées ou qui ont commis des actes que notre morale réprouve, nous ne célébrerions plus grand monde.

[…]Parce qu’il est un homme de culture et un homme courageux, Frédéric Mitterrand aurait du défendre cette célébration malgré la difficulté qu’il y aurait eu à expliquer les choses. Il a préféré la facilité, l’esquive, la lâcheté. On me dira que ce n’est pas grave, que rien n’empêche de lire les livres non censurés de Céline, de se contenter de “Voyage au bout de la nuit” et de “Mort à crédit”, qu’il est plus tellement plus simple d’occulter, de faire le Tartuffe en voulant cacher ce que l’on ne saurait voir. C’est hélas par la multiplication de ces renoncements, de ces lâchetés qu’un peuple perd sa culture. La France de la censure, de la lâcheté a marqué un point, celle du courage, des batailles culturelles, de la liberté et de l’intelligence a reculé. […]

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