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Dans la nuit de samedi à dimanche, vers 1 h 30, le poste de régulation à commandes informatisées (PRCI) de Lille Flandres s’éteint. Un agent donne l’alerte. La SNCF s’aperçoit qu’elle vient de subir un nouveau vol de câbles. Cible : le cuivre. Bilan, près de 200 TER – sur 400 – totalement paralysés. Et des équipes condamnées à un travail de fourmi pour trouver les sources du black-out.

Pour atteindre la « Machine à laver », il faut contourner un pont à la limite de Fives et Hellemmes, descendre une rampe ouverte à la circulation automobile, abandonner son auto, emprunter un chemin privé estampillé SNCF, longer – à pied – un vieux blockhaus style mirador, croiser des bâtiments administratifs, etc. On ne sait pas si les voleurs de câbles de ce week-end ont emprunté un raccourci, mais, déjà, de jour et sous un crachin perçant, le périple est pénible. Pourtant, sur les bords de ce tronçon de voie menant à la gare Lille Flandres – nom de code « Machine à laver » -, on aperçoit clairement une dizaine de plaques de béton (70 kg chacune) balancées sur le bas-côté comme de vieux emballages. […]

La Voix du Nord

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