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Ils sont jeunes  mais déjà devant la cour d’assises (des mineurs) pour répondre, selon le cas, d’un ou deux braquages commis alors que deux d’entre eux n’avaient pas tout à fait 18 ans. Soufyane, un troisième Redessanais de 23 ans, reconnaît comme ses comparses les vols à main armée qui lui sont reprochés. Le contrôle judiciaire leur imposait notamment de se mettre en quête d’un travail.

Seul l’aîné des trois a décroché quelques petits boulots. Mais ils disent avoir de l’ambition. Samy, sans diplôme, veut, à 20 ans, passer le bac pour devenir médecin. Mohamed, qui n’a pas respecté les exigences de son contrôle judiciaire, se retrouve donc à la case prison. Durant son temps de liberté, il a refusé les formations car elles ne concernaient pas le bâtiment, seul secteur qui l’intéresse. Enfin Soufyane, qui a effectué quelques remplacements dans la restauration, souhaite s’orienter vers l’agriculture.

Dans ces braquages de proximité (à moins de dix kilomètres à la ronde), lequel a entraîné les autres ? Soufyane, parce que plus âgé et possédant le véhicule qui les a conduit sur les lieux des braquages, semble désigné par certains comme le meneur. Un rôle qu’il réfute catégoriquement. Il se présente plutôt comme un grand frère qui rendait service aux familles de ses coaccusés en remplissant leurs papiers, en les conduisant à Nîmes ou en leur payant un café.

Le Midi Libre

(Merci à Mandrin)

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