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Tribune libre de Paysan Savoyard

A l’usage des Français qui n’auraient toujours pas pris la mesure de ce qui est en train de se passer, un travail de description et de décryptage de différents « faits de société » significatifs peut ne pas être inutile.

Chaque jour un peu plus, les populations originaires de l’immigration s’implantent sur le territoire français et imposent leur loi et leurs mœurs dans la vie quotidienne. Nous parlerons ici de l’immigration africaine et maghrébine, les autres immigrations, moins nombreuses et plus discrètes, ne posant pas, pour l’heure encore, les mêmes types de problèmes.

La prise de possession progressive de notre pays par les immigrés a d’abord une évidente dimension territoriale : les « quartiers » se sont progressivement transformés en zones réservées aux immigrés, qui y font régner leur ordre : s’ils souhaitent y pénétrer, les étrangers au quartier courent les plus grands risques, surtout s’ils sont de type européen ; les représentants des services publics n’y sont pas les bienvenus ; la police quant à elle ne peut y intervenir qu’en force.

Mais la mainmise en cours s’applique graduellement à la totalité du territoire et à l’ensemble des strates de la société. Elle prend de nombreux aspects, plus ou moins agressifs :

– l’affirmation grandissante de l’islam (habillement, mosquées, prières dans les rues, revendications communautaristes multiples…) ;

– la présence croissante de personnes originaires de l’immigration dans les médias, la politique, les entreprises, la police et l’armée, grâce à la discrimination positive et à la volonté des pouvoirs publics de promouvoir la diversité ;

– la place considérable prise dans la sphère culturelle par le Rap, vecteur privilégié de déclarations haineuses et guerrières ;

– l’emprise de la délinquance (criminalité, trafic de drogue…), qui est le plus souvent le fait de personnes originaires de l’immigration ;

– l’omniprésence des immigrés aux guichets de tous les organismes publics auprès desquels il est possible de se plaindre, de revendiquer, de solliciter telle ou telle aide, telle ou telle faveur, tel ou tel subside.

La prise de pouvoir par les immigrés passe également par l’utilisation d’une dernière méthode – et c’est sur celle-ci que nous voudrions insister dans le présent article – : l’intimidation.  Par un certain nombre de comportements, les allogènes arabes et africains cherchent à faire naître chez les autochtones un sentiment diffus d’insécurité et d’inquiétude. Cette entreprise d’intimidation prend plusieurs formes :


L’embrouille

Nous avons déjà décrit cette technique d’intimidation dans une autre tribune (parue le 08/07/09). Contentons-nous de rappeler que l’embrouille, dont les cibles sont presque toujours des jeunes d’origine européenne, consiste à faire peser sur les victimes une pression sur un mode faussement cordial, avec l’objectif d’intimider, de faire peur, d’humilier.


L’intimidation de rue

Elle consiste, elle, à exercer sur la population de souche une pression démoralisante par un comportement provocateur et explicitement hostile (c’est la différence avec l’embrouille), mais sans agression directe. Les théâtres de cette forme de prise de pouvoir sont la rue et les transports en commun.

Les techniques d’intimidation de rue sont riches et variées, offrant à ceux qui les maîtrisent des possibilités étendues d’adaptation au contexte :

Le port de vêtements et de signes agressifs et revendicatifs constitue une méthode simple d’emploi (tee-shirts aux couleurs de pays étrangers ou portant des inscriptions comme « Noir et fier », « Muslim tous les jours », « Afrique en force », « Gangstarap » ; « Brise la loi du silence et mon gun va te jouer une berceuse » … ; vêtements floqués d’un dessin de revolver ; bijoux, parures, accoutrements et coiffures diverses affirmant l’appartenance au continent africain ou au monde de la rue afro-américaine).

Une des autres formes banales de l’intimidation de rue consiste pour les membres d’un groupe d’allogènes à se déplacer en  adoptant une démarche et une gestuelle provocantes, en jouant des épaules et des hanches et en occupant tout l’espace, obligeant ceux qui arrivent en face à descendre sur la chaussée ou à changer de trottoir, tout en baissant les yeux.

Parmi les procédés d’intimidation disponibles, il faut citer celui qui conduit à se moquer plus ou moins ouvertement d’un passant ou d’un passager d’une rame de métro ou à exercer sur lui une « pression de regard » : la cible des quolibets ou de la pression de regard devra baisser les yeux, sauf à risquer de provoquer un enchaînement plus mouvementé.

Une autre manœuvre d’intimidation réputée pour sa simplicité et son efficacité est d’imposer aux voyageurs du métro ou d’un train l’audition de séquences de Rap par l’intermédiaire d’un téléphone portable dont le son sera réglé au maximum (dans la rue ou sur la plage, on utilisera de préférence un gros poste avec haut-parleurs).

Il convient de ne pas omettre dans notre essai de recension la tactique consistant à cracher par terre régulièrement et de façon ostensible, de préférence à proximité d’un quidam croisé sur le trottoir (précisons qu’il ne s’agit pas de cracher sur ses chaussures, geste qui pour le coup relèverait de l’agression directe, registre différent dont il sera traité un peu plus loin).

Une autre recette très utilisée consiste à faire régner une ambiance de tension et d’inquiétude parmi les passants ou les occupants d’une rame de métro ou de train. Cette technique est mise en œuvre par des groupes de dimension variable (au moins deux ou trois personnes, parfois beaucoup plus). Elle consiste pour le groupe de perturbateurs à parler, à rire et à s’interpeller mutuellement de façon bruyante. Le plus souvent les participants font à pleine voix le récit d’épisodes d’affrontements et de violences. Les agitateurs ont soin d’utiliser le vocabulaire arabo-gitan des cités le plus ordurier possible (« J’m’en bats les couilles ; nique sa race ; défonce la chetron ; marave sa face… »), en multipliant les références sexuelles et raciales. Fréquemment les membres du groupe se livreront également entre eux à des bousculades et à des simulacres d’affrontements, ou se mettront à s’injurier mutuellement en hurlant.

L’intimidation de rue peut consister à arrêter sa voiture au milieu de la chaussée pour bavarder pendant plusieurs minutes avec des « cousins » en goguette, en bloquant ainsi le passage des véhicules suivants (et en espérant que l’un des automobilistes obligés de stationner aura l’inconscience de klaxonner, ce qui fournira un prétexte pour l’agresser – au moins verbalement – de façon plus directe).

De façon générale la circulation routière constitue un domaine où la population dont nous parlons adopte fréquemment des comportements d’intimidation (conduite agressive, pressions de regard…).

Ces différentes techniques – c’est là leur objectif – font naître un climat de tension et de crainte. Sentant que la situation peut à tout moment dégénérer, chacun baisse le regard et cherche à s’éloigner, redoutant d’être pris à partie ou agressé personnellement.

Pour les allogènes, ces comportements de provocation et d’intimidation ont le grand avantage de ne présenter aucun risque sur le plan policier et pénal. Certains de ces comportements peuvent en effet difficilement être considérés comme punissables (les pressions de regard par exemple). D’autres sont plus clairement répréhensibles mais, la société française ayant pris le parti d’un grand laxisme, ces comportements ne peuvent valoir en pratique à leur auteurs aucun ennui de la part des pouvoirs publics.

Si les comportements d’intimidation que nous venons de recenser déclenchent, contre toute attente, une réaction des victimes, les provocateurs vont alors passer, bien entendu, au stade de l’agression véritable, verbale ou physique.


Les agressions physiques et verbales

Les agressions verbales et physiques sont un mode d’intimidation dépourvu d’ambiguïté. Elles peuvent intervenir à la suite d’une embrouille ou d’une opération d’intimidation de rue, dans le cas où la victime aurait choisi de ne pas baisser les yeux et de réagir (voir ci-dessus). Cependant la plupart des agressions sont autonomes et se produisent directement, sans embrouille ni intimidation préalables.

Les agressions verbales sont aussi bien nocturnes que diurnes. Les agressions physiques se produisent le plus souvent la nuit.

Nous ne traitons pas ici au premier chef des agressions motivées par le vol, mais avant tout de celles qui ressortissent à notre sujet : les intimidations. Il s’agit donc d’abord des agressions « gratuites », selon l’expression utilisée par les médias, c’est-à-dire des agressions motivées exclusivement par l’attrait de la violence et la volonté d’exercer une domination explicite sur les populations autochtones. La distinction entre les deux catégories d’agression est cependant délicate. En effet les agressions « gratuites » s’accompagnent fréquemment d’un vol, même si celui-ci ne constituait pas leur motivation première (l’agressé est dépouillé de son sac, de son portefeuille, de son portable, de sa voiture…). Inversement les agressions avant tout motivées par le vol ne sont pas nécessairement exemptes de la volonté d’humilier la population autochtone.

Il est possible, ces précisions données, de distinguer trois types d’agression :

– Les agressions de conducteurs et de contrôleurs des bus, métro et train, ainsi que les agressions des représentants des divers services publics (médecins, pompiers, gardiens d’immeubles et bien entendu policiers…) sont, comme ne peuvent l’ignorer les lecteurs de la presse quotidienne régionale, désormais quotidiennes.

– Les manifestations ou rassemblements de jeunes d’origine européenne sont désormais systématiquement accompagnés d’agressions commises par des groupes de « jeunes des cités ». Le premier exemple spectaculaire a été la manifestation anti CPE de mars 2006. Il en est de même désormais pour les fêtes de la musique et pour les rassemblements de lycéens parisiens fêtant sur le Champ de Mars leur réussite au baccalauréat.

– Les agressions les plus nombreuses cependant sont celles qui se produisent toutes les nuits dans les rues centrales des grandes villes : les jeunes « ordinaires » sont pris à partie, menacés, agressés, détroussés ; les filles sont victimes d’attouchements imposés. Les agresseurs profitent du fait que la présence policière est fortement réduite la nuit (ce qui apparaît, au passage, comme une bizarrerie remarquable).

Ces différents types d’agressions ont le plus souvent des conséquences relativement limitées (coups sans gravité majeure ; humiliation des victimes ; vol). Certaines agressions entraînent cependant des conséquences plus graves, en particulier lorsque des armes sont utilisées.

A titre d’illustration, et à l’intention de ceux de nos lecteurs qui trouveraient la présente analyse outrancière et exagérément alarmiste, on peut citer, en reproduisant la prose de la presse locale, quelques agressions « gratuites » commises au cours du mois précédant la rédaction de notre article (avril 2010) :

2 avril – Grenoble – Dans le tramway, deux jeunes insultent un couple de personnes handicapées qui leur reprochait de fumer dans la rame. Ils s’en prennent ensuite violemment à un passager, qui a tenté de s’interposer et qui « s’est fait rouer de coups », selon l’enregistrement vidéo visionné par la police. (Le Dauphiné 20/04/10)

12 avril – Grenoble – « Un jeune homme de 23 ans, géographe de profession, a été agressé vendredi soir dans le centre-ville de Grenoble par un groupe d’une quinzaine de jeunes. La victime, qui revenait d’une soirée avec trois amis, a été violemment frappée à coups de pieds au visage, avant de recevoir deux coups de couteau au bras et dans le dos. Elle a eu le poumon perforé. L’un des voyous avait demandé une cigarette à la compagne du jeune Martin. Celle-ci a répondu qu’elle n’en avait plus. Martin s’est alors fait insulter. Pressant le pas, avec ses camarades, pour éviter les provocations, il a été rattrapé, place Grenette, puis frappé ». (Le Figaro 12/04/10)

12 avril  – Toulouse –  « Il était environ 4 h 15, lorsqu’un couple âgé d’une vingtaine d’année rejoint son domicile, en plein centre-ville, après une soirée passée avec des amis. Rue des Couteliers, au moins quatre individus se portent à leur hauteur. L’un des membres du groupe demande une cigarette, puis exige de se faire remettre un téléphone portable. Le ton monte rapidement et le jeune homme est frappé puis bloqué par deux agresseurs. Les deux autres agresseurs empoignent la jeune femme qui sera violée par chacun d’eux dans le couloir d’un hall d’immeuble, avant que les agresseurs ne prennent la fuite ». (La Dépêche du midi 12/04/10).

14 avril  – Aix-en Provence – Un jeune de 18 ans marche avec sa sœur sur le Cours Mirabeau. Plusieurs jeunes de 17 à 20 ans passent en voiture et interpellent le couple, qui passe son chemin. Un peu plus loin, les jeunes descendent de voiture et se précipitent sur le jeune homme, qui essuie des coups de poing, puis reçoit une canette de bière en plein visage. Souffrant d’une sérieuse fracture à la mâchoire, la victime a dû subir une opération. Les agresseurs après leur arrestation parleront d’un mauvais regard jeté par le jeune homme. (La Provence 14/04/10).

15 avril – Mandelieu – Samedi soir, quatre jeunes, âgés de 15 à 19 ans, s’en sont pris à un homme d’une quarantaine d’années venu flâner avec sa compagne sur la plage. Vers minuit, tandis que le couple discute les pieds dans l’eau, deux jeunes, issus d’un groupe d’une dizaine, rôdent autour de leurs affaires et dépouillent le sac de la dame. Lorsqu’il s’en aperçoit, l’homme rejoint le groupe de jeunes en essayant de parlementer. Un des mineurs lui décoche un coup de poing en plein visage. Projeté contre un mur, la victime est alors attaquée au sol. Les coups pleuvent. Les agresseurs s’enfuient. La victime de l’agression souffre de multiples fractures et contusions. (Nice Matin 15/04/10)

20 avril – Narbonne – Un retraité de 67 ans qui promenait son chien est agressé par une bande de jeunes et prend une pierre dans le visage. De santé fragile, il est victime quelques jours plus tard d’un arrêt cardiaque et est plongé dans le coma. Il mourra le 7 juin 2010. La presse précise que, compte-tenu de l’état de santé du retraité, il n’est pas possible d’établir un lien entre le décès et l’agression. (Le Midi libre 08/06/10)

24 avril – Provins – Selon les premiers éléments de l’enquête, les jeunes rentraient d’une soirée bien arrosée entre copains. Ils sont ivres. En chemin, ils croisent l’entraîneur de rugby. L’un des jeunes lui aurait lancé : « Tu voudrais pas nous ramener à la maison, on en a  marre de marcher. » L’entraîneur aurait refusé. Et c’est à partir de ce moment que la situation prend des proportions inimaginables. L’un des adolescents le frappe avec ses poings, l’autre l’imite avec ses pieds. Les coups se succèdent avec une telle violence que l’entraîneur tombe dans le coma. Il décèdera le 21 juin 2010. (Le Parisien 22/06/10)

27 avril – Avignon – Alors qu’il vient de franchir la barrière de péage, un jeune automobiliste se voit emboîter le pas par un second véhicule, qui le « colle au pare-chocs ». La technique permet au resquilleur de sortir de l’autoroute A7 sans payer. Mais la manœuvre n’est pas du goût du jeune conducteur, qui jette un regard désapprobateur à l’équipe de quatre garçons assise dans le second véhicule. L’échange est furtif, mais il a le don d’énerver le quatuor qui engage alors une filature. Se retrouvant finalement face à face tous les cinq, quelques kilomètres plus loin, une dispute éclate et le groupe de quatre énergumènes, armés de tessons de bouteilles entaille la joue et le cuir chevelu du jeune automobiliste, avant de lui arracher son portable des mains et de fuir. C’est depuis l’hôpital que le conducteur victime prévient la police. Placés en garde à vue, les quatre individus seront présentés ce matin au procureur. (Le Dauphiné libéré 28/04/10)

Bien entendu ces agressions « gratuites » ne constituent pas les seules agressions commises en avril dont la presse ait rendu compte. Viennent s’ajouter différentes agressions associées à des vols (7 avril à Paris ; 20 avril dans un train vers Mantes ; 23 avril à Toulouse, où se produit, à cette période, une série d’agressions avec vol dans le centre ville ; « ça n’arrête pas…, observe un officier de police… : une bande de quatre à cinq jeunes accoste un passant ; l’un demande une cigarette ; un autre s’approche et donne un grand coup de pied dans les jambes ; et quand la victime est à terre, tout le monde se rue dessus »).

Pour le mois d’avril toujours, il faut ajouter le lot habituel des agressions de contrôleurs ou de conducteurs de bus, train ou tram (6 avril Annecy ; 10 avril Toulon ; 11 avril Maubeuge ; 16 avril Lorraine ; 20 avril Nice ; 21 avril Montpellier ; 22 avril Toulouse ; 26 avril Vaux-en-Velin et Bron ; 27 avril Nîmes), des agressions de gardiens d’immeuble ou d’employés municipaux (20 avril Tarbes ; 22 avril Meulan), des caillassages de pompiers (15 avril Clichy), de nombreux caillassages ou tirs sur des bus, ainsi bien entendu que de nombreux caillassages de policiers, qu’il serait fastidieux d’énumérer.

Précisons que, dans ces différentes affaires, les identités n’ayant pas été communiquées par la presse, rien n’indique que les agresseurs aient été des immigrés. En laissant entendre, comme nous le faisons, que les auteurs de ces agressions ne sont probablement pas des Français de souche, nous confessons nous livrer à de pures supputations, infondées et malveillantes (nous pourrions sans doute d’ailleurs, sur la base de la loi Gayssot, être pénalement poursuivis pour incitation à la haine raciale).


L’incruste

Terminons notre exposé à prétention sociologique avec la présentation de la technique de « l’incruste ».

L’incruste est un mode d’intimidation et d’appropriation du territoire qui consiste à s’introduire dans une réunion privée à laquelle on n’a pas été convié.

Il faut distinguer les incrustes urbaines et celles qui se produisent en milieu rural.

Décrivons d’abord, in concreto, le déroulement-type de l’incruste urbaine. Déambulant le samedi soir dans un quartier bourgeois de Paris, un groupe de cinq ou six « jeunes des cités », repère un appartement aux fenêtres ouvertes duquel provient un flot de musique qui signale de toute évidence l’existence d’une « soirée ». La technique consiste alors, pour ces habitants discriminés des ghettos, à attendre que l’un des invités de la soirée se présente et à s’introduire à sa suite dans l’immeuble puis dans l’appartement. L’intrusion se déroule généralement sans encombre. En effet, la soirée regroupant fréquemment plusieurs dizaines de personnes amis d’amis, même les organisateurs ne connaissent pas tout le monde. En outre les participants à ces soirées sont souvent des bobos et des gentils. Personne n’ose donc appeler la police et chacun préfère faire comme si de rien n’était, en espérant que les choses ne se dégraderont pas. Les incrustés s’installent alors et participent à la soirée, comme tout un chacun, boivent, fument, s’assoient, s’allongent. Les provocations et les pressions de diverses natures commencent et personne n’ose broncher. Si nul ne dit rien tout au long de la soirée, cela peut se terminer sans bagarre. En général les participants autochtones choisissent de quitter les lieux progressivement et plus tôt que prévu. Au petit matin, le plus souvent, les occupants en titre de l’appartement s’aperçoivent, lorsque tout le monde est parti, de la disparition de tel ou tel objet (portable, appareil photo…).

Venons-en maintenant à l’incruste champêtre. En milieu rural, l’incruste prend deux formes principales. Le plus souvent « les jeunes », en vacances ou venus d’une agglomération voisine, viennent perturber une fête de village, provoquant généralement des bagarres. Les « jeunes » peuvent également s’incruster dans des fêtes privées (par exemple un mariage) organisées dans une salle des fêtes municipale.

Donnons deux exemples de ces deux types d’incruste agreste :

Incruste rurale de premier type : « Un homme de 19 ans, soupçonné d’avoir tué à coups de couteau un homme de son âge, lors d’une fête de village à Montarnaud (Hérault), dans la nuit de dimanche à lundi, a été mis en examen et écroué. Trois autres personnes qui avaient été placées en garde à vue ont été relâchées. Le meurtrier présumé, originaire de Clermont l’Hérault, situé à une trentaine de kilomètres de Montarnaud, a reconnu avoir porté des coups de couteau à la victime mais a affirmé regretter son geste. La victime, employé saisonnier à la mairie du village, a été pris à partie par une bande de jeunes vers 0 h 30. Il est décédé quelques minutes plus tard de ses blessures, après que lui furent portés plusieurs coups de couteau. » (AFP 20/08/09)

Incruste bucolique de deuxième type : « La fête d’anniversaire a pris une mauvaise tournure, vraisemblablement perturbée par un groupe de personnes extérieures à la soirée. Dans la nuit de samedi à dimanche en plein centre ville de St-Paul-Trois-Châteaux, une quarantaine de personnes se retrouvent impliquées dans une bagarre générale… après l’intervention des gendarmes… trois plaintes pour coups et blessures en réunion ont été déposées ». (Le Dauphiné libéré 04/05/09)


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Concluons. Ces différentes manœuvres d’intimidation ont un objectif. Ainsi que le donnent à penser les textes de Rap, cet objectif, pour la quasi-totalité des auteurs des agressions et intimidations, est probablement tout à fait conscient, clairement identifié, ressenti et partagé. Cet objectif est d’humilier la population autochtone : en se comportant comme si elle n’existait pas ; en la provoquant ; en montrant que l’on est assuré de sa passivité ; en installant chez « l’homme de la rue » autochtone un climat de tension et de crainte ; en l’insultant, en l’agressant et en le volant.

Cette entreprise d’humiliation collective est destinée à entraîner une dégradation et un affaiblissement de la situation psychologique de la population de souche : il s’agit de lui « saper le moral », de détruire chez elle le peu de confiance-en-soi qu’elle conserve, de la désarmer psychiquement.

Jusqu’ici l’opération se déroule avec un plein succès.

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