Fdesouche

Les députés ont validé l’article 4 de la loi Loppsi qui instaure un filtrage des sites black-listés par la gendarmerie, sans jamais recourir à une autorité judiciaire. Une mesure dénoncée à gauche comme à droite, et dont le seul recours reste le Conseil constitutionnel.

Dans le texte, cet article vise à “empêcher toute connexion à des sites à caractères pédophiles répertoriés par les services de police”. Un blocage toutefois vierge de tout contrôle judiciaire, cette option ayant été définitivement rejetée sur les bancs de l’Assemblée. (…)

“Tout se fera dans le secret, d’une manière opaque”, résume le porte-parole de la Quadrature du net, Jérémie Zimmermann.

“On ne saura pas quel site sera filtré, quels seront les abus et surtout il n’y aura aucune voie de recours”

“Alors que le ministre [de l’Economie numérique] Eric Besson fait tout pour empêcher l’hébergement de WikiLeaks en France, avec la Loppsi le site pourrait être tout simplement bloqué…” “Le gouvernement a maintenant les mains libres sur le contrôle et la censure du net”, tranche Jérémie Zimmermann.

“La France est maintenant dans une situation proche de la Chine”, renchérit Maxime Rouquet.

Le Nouvel Obs

Fdesouche sur les réseaux sociaux