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Addendum 8/12/10 :

Ecouter l’émission “Les Grandes Gueules” (RMC) consacrée aujourd’hui au refus de Michel Drucker d’inviter Marine Le Pen

Jean-Luc Mélenchon a défendu hier sur Canal + la position de Michel Drucker et a décidé d’épingler le triangle rouge des déportés communistes au revers de sa veste…

Tribune libre d’Elisabeth Lévy sur RTL :

Marine Le Pen a raison ! Il est scandaleux que Drucker et Ruquier refusent de l’inviter.” E. Lévy


Sondage du Parisien : “Trouvez-vous normal que Marine Le Pen ne soit pas invitée chez Drucker ?”

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Les déclarations ce matin de Marine Le Pen, s’indignant que Michel Drucker ne l’invite pas à s’asseoir sur son divan de Vivement Dimanche, sur France 2, ont quelque chose d’indignes. Tout comme les réactions d’un certain nombre de confrères, dont Gérard Carreyrou, qui depuis quelques heures viennent au secours de la fille de Jean-Marie Le Pen, au nom d’une fantasmatique obligation de service public, qui imposerait à l’animateur de France 2  de recevoir l’intéressée.

Indépendamment du fait qu’aucune règle oblige Michel Drucker à inviter expressément Marine Le Pen, -l’équilibre du temps de parole du personnel politique par le CSA  faisant l’objet de calculs globaux appliqués à l’ensemble des rendez-vous de France Télévisions et non d’études au cas par cas-, il faut en effet faire preuve d’un bien grand cynisme et feindre de méconnaître le destin pour le moins bouleversant des Drucker, pour réagir de la sorte. Un destin que Michel, l’un des fils, retrace avec émotion dans son dernier livre, Rappelle moi, publié chez Robert Laffont.

En quelques pages bouleversantes, l’animateur et journaliste y raconte comment à l’age de 22 ans, convoqué pour son service militaire, il fut envoyé à Compiègne et logé dans le baraquement où fut interné, durant l’Occupation, son père Abraham.

(…) Bref, que Michel Drucker bannisse de Vivement Dimanche Marine le Pen, au nom du souvenir, au nom du refus d’une forme à peine déguisée de  banalisation des extrêmes, n’a absolument rien, à mes yeux, de choquant.  Oui, au nom d’un père, Michel Drucker a bien fait.

L”Express

(Merci à Christophe)

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