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Le 14 octobre, Libération avait publié un premier texte de Aiat Fayez intitulé «Je fais mes valises», dans lequel il expliquait qu’il allait quitter la France en raison «de la xénophobie ambiante» (Fdesouche). L’équipée se poursuit en Hongrie où il entreprend les démarches pour obtenir un titre de séjour.

“Elle constate que j’ai suffisamment d’argent sur un compte bancaire pour tenir quelques années en Hongrie”

Dans le taxi qui me mène de l’aéroport au centre-ville de Budapest, le chauffeur remarque mon anglais teinté d’accent français : il me regarde dans le rétroviseur avec un sourire. «J’adore la France !», dit-il en français. Je souris. Mais il insiste. Il énumère les villes qu’il aimerait visiter. Il s’essaie à l’accent français. «Vive la France !» J’essaie de regarder l’extérieur, de retrouver le calme. Pendant un feu rouge, au centre-ville, deux femmes font la manche entre les voitures. Le chauffeur me regarde dans le rétroviseur : «Nous, on a les Tsiganes. Vous, vous avez les étrangers.» Je ne sais pourquoi je me sens obligé d’acquiescer vaguement de la tête. (…)

Suite sur Libération (Merci à Grichka)

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