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L’audience en première instance, le 9 avril 2010 à Perpignan, avait mis en exergue les conditions de vie de ces enfants : pour toute literie, des paillasses, aucun mobilier ; les coups de poings, de ceinture, les douches froides, la cuisine dont seul le père détient la clé et cette terrible privation de nourriture.

Les enquêteurs évoquaient alors des enfants faméliques comme on en voit dans les pays en guerre. A l’adolescence, les filles étaient retirées de l’école. Pour leur défense, les parents invoquaient une « volonté de vivre à l’orientale, un choix de sobriété et une éducation dont le but était de faire sortir le mensonge du corps des enfants ».

Devant la cour d’appel cet après-midi, le nouvel avocat montpelliérain du père, Me Ben Youcef, reviendra sur les raisons de la maltraitance – qu’il ne conteste pas – qui, selon lui, ont été mal appréciées par le tribunal correctionnel de Perpignan.

La maltraitance n’est pas la conséquence d’une éducation religieuse rigoriste mais d’une grande précarité économique et d’une marginalisation sociale sur fond de problèmes psychologiques exacerbés par cette misère et qui a altéré leur discernement »

L’indépendant

(Merci à Jaime Horta)

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