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C’est « une sortie à la hauteur » de son « amour de la Vendée », dit-il. Dimanche, après vingt-deux ans de bons et loyaux services à la tête de son fief, Philippe de Villiers a tiré sa révérence.

Sa démission surprise de la présidence et du conseil général de Vendée, il l’a annoncée le 30 septembre dernier, dans un « message à tous les Vendéens ». Entretenant le flou sur les raisons de son départ, le très souverainiste président du Mouvement pour la France (MPF) met en cause « la réforme territoriale, la fin de l’autonomie fiscale », mais surtout « l’esprit de l’époque et les impatiences ». Façon d’évoquer à mots couverts les bisbilles qui n’ont cessé, ces dernières années, de l’opposer à son ancien bras droit et probable successeur Bruno Retailleau, premier vice-président du conseil général. Le virage ultra-droitier choisi par De Villiers, au lancement de sa campagne pour la présidentielle de 2007 (où il obtiendra 2,2 %) serait à l’origine de cette guerre de succession sans merci.

(…) Ses fidèles, un brin utopistes, rêvent même de le voir entrer au gouvernement lors du prochain remaniement, assurant qu’il « est plus que jamais dans la course de la politique nationale ». La voix du président du MPF semble toujours compter. Il y a quinze jours, il déjeunait en tête en tête avec Nicolas Sarkozy.

France Soir

(Merci à Kanterbrau)

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