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Uckange en Moselle. Les gueules des métallos, la coulée d’acier, la remise des médailles du travail. C’était hier. Aujourd’hui : coups de feu, menaces et rodéos des dealers qui ont pris le contrôle d’un quartier de sa ville. Et «la tour», autrefois un palace pour les ingénieurs de la sidérurgie, dont les habitants sont maintenant surtout des immigrés et réfugiés kosovars à la charge de la collectivité. Gérard Léonardi, le maire PS d’Uckange, n’en peut plus. Il vient d’écrire au ministre de l’Intérieur pour obtenir des renforts de sécurité. Il raconte son quotidien et celui de ses administrés.

“Une population inadaptée dans un quartier inadapté”

Aujourd’hui, Uckange et ses 7500 habitants ont basculé dans un monde que plus personne ne comprend. Cette petite ville, posée à une envolée de Thionville et laissée exsangue par la crise de la sidérurgie, s’est forgé une nouvelle et sinistre réputation de «plaque tournante» du trafic de drogue en raison de sa proximité avec le Luxembourg, l’Allemagne et les Pays-Bas, sans aucun poste frontière.

Il y a un peu plus d’un mois, le maire PS Gérard Léonardi a adressé un appel au secours au ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux: «J’ai l’honneur d’attirer votre haute attention sur la situation de notre commune au regard de la délinquance et de l’insécurité qui ne cessent de s’aggraver (…) De véritables zones de non-droit se sont installées, liées en particulier au trafic de stupéfiants (…) Notre commune est devenue invivable. Incivilités en tout genre, rodéos dangereux, cambriolages, incendies de véhicules et de poubelles, tirs d’armes et surtout important trafic de stupéfiants au vu et au su de tous. Voilà le quotidien des Uckangeois. La population est à bout et les habitants du quartier sensible n’ont qu’une envie, quitter notre ville.»

Suite sur Le Figaro (Merci à Docteur Bazooka)

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