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(1ère partie)

Comment un banquier de Wall Street a privé les pays européens de leur souveraineté

La création de la CECA (1951) : Jean Monnet est à droite (costume le plus sombre).

L’UE d’aujourd’hui a une double histoire. L’une visible, qui se trouve dans la majeure partie des manuels d’Histoire, et l’autre, invisible, dont personne ne devrait apprendre l’existence, mais qui a commencé bien longtemps avant celle que nous connaissons tous. Jean Monnet a été la charnière entre ces deux versions de l’histoire.

Dans les pays germanophones, c’est grâce à l’ouvrage d’Andreas Bracher, « Europa im amerikanischen Weltsystem. Bruchstücke zu einer ungeschriebenen Geschichte des 20. Jahrunderts » [L’Europe dans le système mondial américain. Morceaux d’une histoire inédite du XXe siècle] (en allemand, 2001, ISBN 3-907564-50-2) qu’on a pu mettre en question la biographie officielle du soi-disant sacro-saint « père fondateur de l’Europe ».

Andreas Bracher a posé des questions qui font apparaître sous une autre lumière l’histoire de la construction d’un organisme supranational à la suite de la Seconde Guerre mondiale : ce n’est plus le projet d’une coopération des peuples européens pour assurer la paix, mais le projet d’une hégémonie anglo-américaine avec Jean Monnet comme « inventeur et guide d’institutions pour une coopération supranationale et comme centre d’influences anglo-saxonnes sur le continent ».

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