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Pékin s’est engagé samedi 2 octobre à soutenir Athènes dans ses emprunts futurs. Un geste intéressé : la Chine veut faire de la Grèce sa porte d’entrée vers le marché européen et dans les Balkans. Au premier jour de sa tournée européenne, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a signé deux accords-cadres, un contrat de construction de navires et un autre destiné à doper les investissements chinois en Grèce. En pleine cure d’austérité, Athènes est avide de capitaux étrangers pour renflouer ses caisses.

La Chine fait confiance à la Grèce et elle veut la soutenir. C’est du moins ce qu’avait fait entendre son Premier ministre dans son allocution devant la presse à Athènes. Wen Jiabao a promis que la Chine achètera les emprunts grecs à long terme pour aider le pays à revenir sur les marchés.

Donc pas de doute côté chinois, quant à la sortie du surendettement de la Grèce, alors qu’on entendait beaucoup, ces derniers mois, qu’une restructuration de la dette grecque pouvait arriver. Le Premier ministre chinois a par ailleurs annoncé la création d’un fonds cinq milliards de dollars pour que la Grèce puisse acheter des bateaux chinois.

Évidemment Pékin est bien intéressé dans l’histoire. Six bateaux vont être construits par les chantiers navals chinois pour les armateurs grecs. Et puis cette rencontre au sommet a été l’occasion de signer deux accords-cadres sur les investissements chinois en Grèce et sur les échanges culturels entre les deux pays.

On n’a pas beaucoup plus de détails sur ces accords, aucun chiffre n’a été donné, mais l’idée c’est, bien sûr d’accélérer les investissements chinois en Grèce. Sachant que les entreprises chinoises ont déjà commencé à s’implanter.

Depuis l’an dernier, plus de la moitié du port du Pirée, le principal port du pays, est géré par le géant maritime chinois Cosco (China Ocean Shipping Company).

RFI

(Merci à SPOILER)

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