Fdesouche

La police s’intéresserait à une femme soupçonnée d’être une possible kamikaze à Paris. Le renseignement sur cette mystérieuse islamiste radicale émanait des services secrets algériens. Parvenu mercredi dernier, il évoquait un obscur attentat.

Les services de renseignements sont d’autant plus préoccupés que, depuis un mois, des informations émanant de la zone pakistano-afghane évoquent des projets de frappes visant l’Hexagone. «La loi sur la burqa et notre engagement à Kaboul attisent la colère fondamentaliste », grince un policier.

«L’information initiale revient à dire, en substance, qu’une femme aurait été surprise à tenir des propos laissant penser qu’elle serait susceptible de…», décrypte un fin connaisseur de l’antiterrorisme. Un scénario qui fait étrangement penser à la fausse alerte londonienne sur les menaces d’attentat contre le Pape, vendredi dernier. En fait des propos d’inoffensifs agents d’entretien échangés à la cantine…

De fait, la première alerte, passée presque inaperçue, remonte au 30 juin dernier : en perquisitionnant le domicile à Aulnay-sous-Bois de deux petits voleurs de 21 et 24 ans, des policiers découvrent une bonbonne de gaz, des billes d’acier et de la mèche lente. Assez pour fabriquer une bombe de fortune. Le père d’un suspect confie que son fils, fréquentant la mosquée, avait «l’air de s’être radicalisé ces derniers temps».

Le 1er septembre dernier, poursuivant les investigations, les policiers découvrent dans un box de Sevran 200 grammes de TATP et 300 grammes de nitrate d’ammonium. Ces substances sont elles aussi de nature à entrer dans la composition d’un engin artisanal.

Le Figaro

(Merci à Goupil)

Fdesouche sur les réseaux sociaux