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Après les vols et les dégradations, les chantiers d’Avignon sont maintenant obligés de recruter des gens du quartier pour travailler en paix.

“Déjà 80 % de nos adhérents ne veulent plus répondre aux appels d’offres pour des chantiers dans les quartiers sensibles ou sur des chantiers d’habitat social, c’est une donnée que les bailleurs sociaux devront finir par prendre en compte”

9000 € par mois. Pour certaines entreprises intervenant sur des chantiers de construction ou de rénovation urbaine, c’est le prix de la tranquillité. «Quand on a commencé le chantier, “on” est venu nous voir en nous disant que si on voulait que tout se passe bien, il fallait embaucher quelqu’un du quartier pour surveiller le chantier».

Une pratique quasi-mafieuse que confirme aussi Emile également concerné : «nous avons été obligés de faire des contrats d’intérim pour plusieurs personnes du quartier… Au moins c’est efficace, on n’a pas eu de problèmes de vols ou de vandalisme sur le chantier» relativise-t-il tout en reconnaissant une pratique «très limite».

Suite sur Avignews.com (Merci à Latine)

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