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Dans la nuit du 26 au 27 décembre, un policier abattait le braqueur d’un McDonald’s de Nîmes (Gard) sur fond de prise d’otage. L’enquête sur l’ouverture du feu a conclu que le tir mortel était conforme à la réglementation et à la loi, mais la situation est difficile à vivre pour ce policier qui a dû quitter le département après cette affaire.

Par la voix de son avocat, Me Jean-François Corral, le fonctionnaire a souhaité dire que les mois qui ont suivi cette affaire ont été émaillés de difficultés. «Il a d’abord été retiré de son poste et affecté à des fonctions disons plus administratives. Mais cela s’explique sans doute car il ne fallait pas trop l’exposer. De son côté, il a très mal vécu cet épisode qu’il n’a pas demandé», note l’avocat.

Plus récemment, des menaces auraient été proférées contre le policier. Menaces prises au sérieux par la hiérarchie du fonctionnaire. «Ainsi, il a dû quitter le département en urgence avec sa famille. Nous n’avons jamais exactement su de quoi il s’agissait, mais il a dû partir quelques jours pour se mettre à l’abri. Vous imaginez son état d’esprit», poursuit l’avocat.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là car assez récemment, «et comme la situation ne s’arrangeait pas, une décision administrative a été prise de le muter (attention, ce n’est pas une sanction car le tir était légitime). Il vit très mal ce qui se passe. Il a dû quitter sa maison, ses amis pour un département éloigné d’ici. Il ne revendique rien, mais se retrouver face à tout cela est vraiment très dur pour lui car il n’a que fait son devoir».

Le Midi Libre

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