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Sur le site Mediapart, Samuel Baillaud s’interroge sur la légitimité de vouloir se sentir «chez soi». Deux perceptions s’affrontent selon lui : celle des Français de souche et celles des immigrés que tout distingue des premiers : habitudes alimentaires, religion, apparence physique, culture et prénom.

“Certains considèrent que les nouveaux arrivants doivent se transformer pour s’intégrer à la société française, certains considèrent que la société française doit elle aussi se transformer, et transformer l’idée qu’elle a d’elle-même, au contact des nouveaux arrivants”

«On n’est plus chez nous», c’est ce que disent souvent les militants du Front National, si bien qu’on ne voit souvent que du racisme, dans les diverses expressions de l’aspiration pourtant si humaine, à se sentir «chez soi». Par exemple dans cette chanson du groupe ZEP (Zone d’Expression Populaire), qui réagit à ce qu’ont dit des français lors du débat sur l’identité nationale : «Les nazillons sont lâchés, les bidochons décomplexés, carte blanche pour les gros beaufs qui ont la haine de l’étranger».

Trouver de l’humanité dans l’aspiration à se sentir «chez soi», c’est quand même ce que j’ai envie de faire, en bon «petit bourgeois, démocrate républicain», et anthropologue de bistrot, en développant l’idée que l’homme a besoin de construire sa maison, au sens littéral comme en un sens métaphorique. (…)

Mediapart (Merci à Witten)

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