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Scolariser les élèves “les plus durs” coûtera à l’Etat le double de ce qu’il consacre aux autres enfants. Les tout nouveaux établissements de réinsertion scolaire (ERS) que l’Education nationale ouvre cette année pour scolariser ces collégiens très perturbateurs représentent un choix politique onéreux : 15 350 euros par élève.

A titre de comparaison, en France, la dépense moyenne par élève ou étudiant est de 7 470 euros, soit la moitié moins. Un élève du premier degré ne “coûte” que 5 350 euros, un collégien 7 930 euros, un lycéen 10 490 euros, un étudiant 8 970 euros. Même un élève de classe préparatoire est plus “économique” : 13 880 euros.

Cela coûte très cher, c’est vrai“, reconnaît Eric Ciotti, président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes, qui ouvre aujourd’hui le premier ERS de France à Tende. D’autant qu’à ce coût de scolarisation s’ajoute celui des locaux. Celui de Tende représente un investissement de 3 millions d’euros pour le département. Mais, justifie M. Ciotti, “il s’agit de faire en sorte que la violence ne s’installe pas au cœur de l’école et de donner une seconde chance à ces élèves“. C’est en effet l’objectif de ces internats, dont la création a été annoncée en mai par Nicolas Sarkozy.

Le Monde

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