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Les Émirats arabes unis négocient très durement le contrat d’acquisition de soixante Rafales. Non seulement, ils exigent ce qu’il se fait de mieux en matière aéronautique au prix le plus bas possible, mais ils profitent de l’occasion pour obtenir des à-côtés. Le GIGN, par exemple. Évidemment, ce deal ne fera pas partie juridiquement du contrat Rafale, mais il en est l’une des prix à payer.

Les Émiratis ont en effet souhaité que les gendarmes d’élite forment leurs propres groupes antiterroristes aux techniques les plus difficiles, comme la libération d’otages à bord d’un avion. Il s’agit de l”un des savoirs-faire les plus spécifiques du “Groupe” et il n’est pas question de le partager complètement… Les discussions, âpres, se sont poursuivies jusqu’en juillet, avec des échanges de délégation entre les deux pays, les Émiratis faisant état d’une menace réelle sur leur pays.

Un compromis semble avoir été trouvé : en cas de prise d’otage à bord d’un avion aux Émirats, c’est le GIGN qui interviendrait directement, à charge pour les Émirats d’assurer le transport des hommes du Groupe… Comme on le sait, la France et les Émirats arabes unis sont liés par un accord de défense et la France possède désormais une base permanente dans ce pays.

Libération

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