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A lui seul le projet donne une idée de la gravité des problèmes de délinquance dans les transports en commun franciliens. La RATP s’apprête ainsi à proposer un gilet pare-balles à ses quelque 1 000 agents de sûreté employés dans le Groupement de protection et de sécurisation des réseaux (GPSR).

“la délinquance a beaucoup évolué (Olivier Diarra, CGT)”

Un appel d’offres a été lancé au premier semestre pour que la régie puisse acheter ces équipements.

Il y a plusieurs mois, le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) du GPSR s’était exprimé en faveur de cette initiative, rapporte Philippe Kismoun, délégué syndical central adjoint UNSA-RATP. D’après lui, cette position avait été prise quelque temps après des incidents survenus en Seine-Saint-Denis : des agents du GPSR avaient essuyé des tirs alors qu’ils circulaient en voiture pour accompagner un bus qui dessert des zones urbaines sensibles.

«Nous ne sommes pas à l’abri», commente Olivier Diarra, de la CGT : être confronté à des individus qui ont «la gâchette facile» est moins rare qu’avant. M. Diarra affirme que la CGT était déjà «montée au créneau» après les émeutes urbaines de 2005 pour que son service soit doté de gilets pare-balles. «A l’époque, la direction avait refusé», dit-il. Aujourd’hui, cette hypothèse est en train de se concrétiser.

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