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Streetgeneration  est allé à la rencontre des Marianne de la diversité qui se battent pour une République laïque, diverse, et donc plus juste. Disons qu’avec  des associations comme celle-ci, la société civile a (enfin ?) de belles heures devant elle.

Marianne a plutôt toujours la même tête : ni trop bronzée, ni trop bridée, jamais métissée.”

Marianne, un prénom qui n’est pas anodin. Un symbole important auquel on prête régulièrement, le visage de Françaises célèbres. Et si l’on se s’arrête, deux minutes aux choix qui ont été faits jusqu’à présent (Brigitte Bardot, Evelyne Thomas,  Catherine Deneuve ou Laëtitia Casta), force est de constater que Marianne a plutôt toujours la même tête : ni trop bronzée, ni trop bridée, jamais métissée.

Cette association qui a vu le jour en 2005 après les émeutes de Villiers-le-Bel, en banlieue parisienne, a surtout voulu donner plus de visibilité à des femmes, sœurs, mères, cousines, nièces, qui ont eu des rôles d’apaisement dans cette période de haute tension. Des anonymes, pour la plupart, qui se battent au quotidien et qui peuvent faire bouger les lignes avec leur force tranquille (…)

Laïcité mais également justice. Comment bien vivre et se sentir intégré dans un pays où l’on est mal représenté ? Ce n’est pas un phénomène nouveau et il perdure : les représentants politiques ne sont pas à l’image de la société française. Tout le monde le sait. Pas d’ambassadeurs noirs, très peu de députés issus de l’immigration, quasiment aucun sénateur basané. Et pourtant, la France évolue alors que sa classe politique reste inchangée.

Fadila Mehal nous explique à ce sujet sa position  sur le port du voile (ci-dessous).




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