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Douze ans après la signature de l’accord de Nouméa, la Nouvelle-Calédonie s’est dotée, mercredi 18 août, d’un hymne, d’une devise et du graphisme de billets de banque, trois des cinq signes identitaires – les moins controversés – prévus dans ce texte fondateur.

Le Congrès a adopté un hymne qui, une nouvelle fois, lance un appel pressant à l’union. “Soyons unis, devenons frères” dit le refrain, chanté en français et en nengone, la langue de l’île de Maré. A un an des Jeux du Pacifique, qui réuniront à Nouméa une vingtaine de pays océaniens indépendants, les Calédoniens ne pouvaient décemment pas entonner La Marseillaise à chaque médaille d’or alors qu’ils sont chaque jour plus autonomes.

Les élus ont adopté ce signe identitaire sans grand enthousiasme (…) Mais tous se sont félicités du chemin laborieusement parcouru pour parvenir à cet hymne ainsi qu’au graphisme des billets de banque des francs Pacifique, dont la mise en œuvre pose quelques problèmes techniques, voire politiques si l’euro venait à s’imposer (…)

Unis sur ces plus petits dénominateurs communs, les responsables politiques de tous bords divergent sur les deux derniers signes identitaires – le nom et le drapeau – les plus lourdement chargés de valeur symbolique (…)

Le Monde

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