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A Thizy, en 2007, des  militants du Front National agressés par des “jeunes” s’étaient défendus.

Addendum du 10/08/2010 :

Le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône vient de condamner deux militants du Front National : Mr VALLS à 12 mois de prison ferme assorti d’un sursis de 6 mois avec mise à l’épreuve et Mr ANDRE, à 8 mois de prison ferme assortis d’un sursis de 4 mois avec mise à l’épreuve. Ils doivent également verser la somme de 15 000 € à titre de dommages et intérêts à l’intention des victimes et à leur assureur.

SOS Racisme


Addendum du 30/06/2010 : La “victime” fait machine arrière

« Oui, j’ai provoqué. Je n’aurais pas dû traverser aussi lentement », a reconnu Amaël à la barre (…) « Je n’aurais pas dû non plus mettre un coup sur la vitre ».

Son comparse, lui, avait subi 8 jours d’ITT, notamment pour une entaille au front causée par le drapeau dont il s’était emparé et qu’un frontiste voulait lui reprendre.

LeProgrès



Reportage réalisé en 2007 par le site du journaliste de gauche John-Paul Lepers  “La Télé libre” sur l’échauffourée de Thizy.

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Communiqué de presse de SOS Racisme :

Ajourd’hui, mardi 29 juin 2010, aura lieu à 13h30, au tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône, le procès des colleurs d’affiches du Front National, poursuivis pour violences entraînant une ITT de plus de 8 jours (64 jours). Les faits qui leur sont reprochés ont été commis en réunion et avec armes, à savoir une hampe de drapeau et un bâton en bois. En effet, c’est dans le cadre de la campagne législative de 2007 portée par Geoffroy Daquin, alors candidat Front National de la 8ème circonscription du Rhône, qu’une altercation a eu lieu entre plusieurs militants du FN et un habitant de Thizy. Les militants et le candidat ont d’abord tenté de renverser le jeune homme avec leur « caravane législative », puis l’ont par la suite roué de coups. Ce dernier a été hospitalisé pendant deux jours et a été arrêté durant 64 jours. SOS Racisme dénonce le recours systématique à la violence des militants de ce parti d’extrême droite, qui se montrent incapables de s’inscrire dans le processus démocratique d’élections législatives. Si la circonstance aggravante de « racisme » n’a pas été retenue par l’instruction, il n’en reste pas moins que personne n’est dupe quand aux motivations de cette agression. SOS Racisme attend que la justice prenne une sanction exemplaire à l’encontre des deux individus poursuivis, afin de mettre fin aux pratiques douteuses des militants de ce parti, par ailleurs soutenus par leurs dirigeants. En effet, Bruno Gollnisch, numéro deux du Front National, avait à l’époque des faits déclaré que les militants avaient agi « en légitime défense », après avoir « été attaqués par une bande ethnique d’une vingtaine de personnes ». Cette affaire vient rappeler à quel point la frontière est mince entre les discours haineux et les passages à l’acte dramatiques.

SOS Racisme

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