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Documentaire exceptionnel sous-titré par nos lecteurs**. A ne pas manquer !

Le 21 juillet 2010, la 1ère chaîne allemande “Das Erste” (ARD) a diffusé un documentaire intitulé “Conflit dans la salle de classe – Elèves de la minorité”, la minorité étant les Allemands de souche dans une école où 70% des élèves sont musulmans (Turcs, Libanais, Kurdes).

Le lendemain, le journal Bild consacrait un article au reportage de l’ARD (traduction plus bas) : il y est question d’“écoliers allemands terrorisés par des étrangers” et d'”école de l’horreur”. Battus, insultés, menacés et traités de “nazis”. Parce qu’ils sont allemands…

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Traduction de l’article de Bild :

Des élèves allemands terrorisés par des étrangers

Battus, insultés, menacés et traités de « nazis » parce qu’ils sont Allemands, dans une école en Allemagne.

Reportage-choc à la télé hier soir : pendant 45 minutes l’ARD [chaîne allemande] a présenté dans « Conflit en salle de classe » une journée ordinaire dans une école d’Essen (Rhénanie du Nord-Westphalie).

156 élèves, 70 % de musulmans. Turcs, Libanais, Kurdes. La directrice Roswitha Tschüter : « Les élèves libanais sont les premiers à contester l’autorité. »

Sebastian, 16 ans, est sans cesse battu par ses camarades. Sa mère : « Ils l’ont même frappé avec une chaise ».

Julia, 17 ans, s’est convertie à l’islam. Pour son petit ami palestinien : « Elle ne sort pas, elle ne porte pas de mini-jupe. Les filles allemandes ont beaucoup trop de liberté. »

Selon un enseignant, « Les Allemands c’est de la merde. Personne ne les aime, c’est ce que pensent beaucoup d’élèves ici. »

« On est traité de nazis quand on dit ce qu’on pense » explique une élève.

Pendant le ramadan, on crache dans la nourriture des élèves allemands.

Les filles musulmanes ne peuvent aller aux cours de natation que complètement habillées.

Quand on lui demande quel type de mari elle voudrait épouser, une jeune fille répond : « un homme qui ne me bat pas. »

Les hommes politiques s’alarment !

Aygul Özkan, 38 ans, CDU [équivalent de l’UMP], ministre de l’Intégration de Basse-Saxe et première ministre de confession musulmane, a déclaré à BILD.de : « Nous ne devons pas accepter la formation d’une société parallèle ! Plus les parents prennent leur distance par rapport à l’Allemagne, plus leurs enfants font de même. Nous devons par conséquent parler aux parents individuellement, et les amener par exemple à assister aux réunions de parents d’élève. Nous devons leur expliquer qu’il est bon que leurs enfants participent à des associations ou des activités pour les jeunes. »

Le ministre de l’Intégration de Rhénanie du Nord-Westphalie, Guntram Schneider, 59 ans, SPD [équivalent du PS] ne considère cependant pas l’immigration comme la raison principale de cette violence : « Je voudrais mettre en garde contre des conclusions hâtives et des généralisations ».

Même s’il y avait « trop de violence dans les écoles allemandes », Schneider affirme que « des études démontrent que cela est surtout dû au milieu social et familial des élèves, mais pas avec le statut d’immigrant. »

Schneider a encore déclaré que « Vous ne pouvez pas accuser la politique. La politique doit promouvoir l’intégration, mais on ne peut l’imposer à la société. »

Tabassage, islamisme, intimidation et haine envers les écoliers allemands. La folie quotidienne dans l’école de l’horreur à ESSEN

La direction de l’école, les parents et les professeurs sont désemparés.

Légende de la photographie de la seconde page : Documentaire « Combat dans une salle de classe » sur ARD : le collège Karnap à ESSEN est un cauchemar pour les collégiens allemands. Ils ont peur de leurs camarades étrangers et sont intimidés et frappés par ceux-ci.

Dans cette école, les enfants allemands ont peur. Des coups. De l’intimidation. De leurs camarades. En fait, le collège Karnap-Essen est une authentique école de l’horreur à ESSEN (région de Rhénanie du Nord-Westphalie).

Il y a des scènes et des propos hallucinants dans le documentaire « Combat dans une salle de classe » sur ARD à 0h15 ce soir.

Le film montre comment deux camps se sont formés dans une école. Les collégiens allemands sont frappés et terrorisés. Car ils ne forment qu’une minorité de 30%.

La directrice de l’établissement Roswitha Rschüter, âgée de 58 ans : « La violence provient principalement des écoliers libanais. » Mais les Allemands ont aussi peur des Turcs. Comme Sebastian, âgé de 16 ans : « J’ai déjà été si souvent tabassé par les collégiens turcs. Parler ne sert à rien. » Sa mère Anita : « Sebastian a même été frappé avec une chaise. »

Nicola Graef, âgé de 40 ans, et Günar Balci, âgé de 35 ans, sont les réalisateurs du documentaire d’ARD.

Graef : « Les collégiens allemands et étrangers vivent isolés les uns des autres. »

Et ce n’est pas seulement à Essen-Karnap : « Le problème est largement répandu. Nous avons interrogé 50 collèges de la région de Rhénanie du Nord-Westphalie. Seul celui-là nous a donné une autorisation de filmer. Tous les autres avaient peur que le film soit mis sur la scène publique. »

Brigitta Holfort est enseignante à Karnap depuis 27 ans. Elle essaye de rapprocher les groupes par des discussions. « Mais le recadrage des collégiens musulmans devient de plus en plus récurrent. Les politiciens qui parlent d’intégration réussie devraient venir une fois dans cette école durant deux semaines. »

Révélateur : l’office scolaire de la ville d’Essen ne voit »pas de problème significatif »…

(Merci à Herz, Bébert, Diberville, Andreas, Martel  et tous les traducteurs)

**Un grand merci à l’Abbé T., Diberville le Québécois (chef de projet+sous-titrage), Pouffecal, M. Meyer, Frog, Tryphon, Jerem65 pour la traduction et le sous-titrage.

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